L’Europe, ce bel horizon pour l'Alterna SPVB

Sur une belle dynamique, l’Alterna SPVB prépare son grand retour en Coupe d’Europe CEV. Ce sera le 9 décembre à l’Arena Futuroscope face au Panathinaïkos, un géant du Vieux Continent. En attendant, Toulouse est attendu ce soir à Lawson-Body.

Arnault Varanne

Le7.info

Feu le Stade poitevin a écrit de belles heures de son histoire aux Arènes en Ligue des champions. Le club double champion de France en 1999 et 2011 s’est aussi frotté à la Challenge Cup à Saint-Eloi, en 2018. Mais il faut remonter à 2011 pour trouver trace des Blacks en CEV, la 
2e compétition européenne. C’est dire si le rendez-vous du 9 décembre face au Panathinaïkos, revêt une importance particulière. « On est de retour après une saison dernière assez exceptionnelle, se réjouit Cédric Enard, manager de l’Alterna SPVB. On est toujours en restructuration mais dans une deuxième phase, on se professionnalise. A terme, on veut redevenir durablement européen. »

Faute de pouvoir évoluer à Lawson-Body -il manque un bon mètre entre le terrain et les tribunes-, les dirigeants se sont rabattus sur l’Arena Futuroscope. Un écrin dans lequel Dan Lewis et ses ouailles se sont égayés lors de la 2e journée de championnat de Marmara SpikeLigue face à Montpellier (0-3). Une affiche jouée de vant à peine 
3 000 personnes. Ils en espèrent davantage dans une semaine pour les soutenir. 
« Nous avions rempli l’Arena avec Earvin en décembre 2024 (5 186 spectateurs). A 3 000-
3 500 spectateurs, on équilibre le budget. On a fait en sorte de proposer des tarifs à partir de 12€ et jusqu’à 28€. 1 000 étudiants à l’Arena, ce serait génial ! », avance Francis Dumasdelage, co-président du club depuis samedi.


Avec de l’ambition

Sur une belle dynamique sportive depuis quelques semaines, malgré le revers à Narbonne samedi (3-1) l’Alterna SPVB ne se présente pas en victime expiatoire sur la ligne de départ de la CEV. Au contraire ! « On va devoir s’occuper du Panathinaïkos mais le Pana va devoir aussi s’occuper de nous », résume Franco Massimino. En habitué du circuit européen, le libéro et capitaine de l’escouade poitevine compte passer les bons messages à ses coéquipiers, notamment les plus jeunes, sachant que la qualification pour le tour suivant se joue en match aller-retour (golden set pour départager les deux formations). Le retour au Pirée le 7 janvier s’annonce lui aussi bouillant.

Dan Lewis a déjà sa petite idée sur l’équipe grecque, championne en titre dans son pays face au grand rival, l’Olympiakos. A une grosse quinzaine de jours de l’échéance, le technicien canadien a étudié quelques-uns des profils de cette formation où évolue désormais l’ancien Poitevin Théodoros Voulkidis. « On doit jouer les uns pour les autres et avoir une mentalité d’équipe européenne compétitive. C’est ça le plus important pour gagner. » Avant le Pana, Toulouse (ce mardi) et Paris (samedi) se dressent sur la route de Gill and co. Autant dire que l’Alterna SPVB aura du rythme à l’heure de défier l’ogre grec !

La billetterie est ouverte sur arena-futuroscope.com.

DR Sébastien Laval

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