Le 7 - A la une

La vaccination en pharmacie s’installe

rmudrak@np-i.fr (Romain Mudrak) — Tue, 30 Dec 2025 00:00:00 +0100

En 2024, près d’un habitant de la Vienne sur deux (46%) a bénéficié d’une prestation de la Caisse d’allocations familiales (Caf). Ce qui représente quand même 200 488 personnes ! Environ 91 000 ont directement perçu une allocation (dont 9 500 étudiants), tandis que d’autres ont pu profiter des services proposés par des structures cofinancées par la Caf comme les centres de loisirs et les crèches. Ces chiffres sont issus du « portrait social » du département publié au début du mois par cet organisme présent au quotidien dans la vie de nombreuses familles.

Les assistantes maternelles au top de l’accueil
Comme ailleurs, la Caf cofinance les structures d’accueil des jeunes enfants (crèches...) et verse des aides aux familles proportionnelles à leurs revenus pour payer les inscriptions. Dans la Vienne, on remarque le poids prépondérant des assistantes maternelles dans le système de garde puisqu’elles proposent 5 400 des 7 500 places disponibles, soit 7 sur 10. Avec  62 places offertes pour  100 enfants, le territoire se classe légèrement au-dessus de la moyenne nationale.

19% d’aides à la rentrée scolaire
Un tiers des 91 000 bénéficiaires des aides de la Caf perçoivent les fameuses allocations familiales versées à partir du deuxième enfant. 19% reçoivent une aide de 400 à 500€ visant à assumer le coût de la rentrée scolaire des enfants, soit environ 17 000 familles.

Les APL pour 1 habitant sur 6
 71 800 personnes bénéficient d’une aide au logement de la part de la Caf, soit 16% de la population. Le montant s’élève en moyenne à 220€ pour les locataires du parc privé et 213€ pour ceux hébergés par les bailleurs publics. Ces aides sont inférieures à la moyenne nationale d’abord parce que  « le niveau de loyer est globalement plus bas ».

Foyers précaires
La Vienne compte 12 000 bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA) selon la Caf qui reverse cette aide pour le compte du Conseil départemental.  22% ont moins de 30 ans. A noter que 28 400 foyers vivent sous le seuil de pauvreté avec des revenus inférieurs à 1 307€ par  mois. « Dans ces foyers précaires vivent 26 700 enfants », relève la Caf.

Une aide d’urgence pour 307 victimes de violences conjugales
Le bilan de la Caf dresse un profil type des 307 victimes de violences conjugales de la Vienne qui ont bénéficié de la nouvelle aide financière d’urgence entre décembre 2023, date de la création du dispositif, et novembre 2024. Premier chiffre à retenir : 52% vivent sous le seuil de pauvreté au moment où elles font la demande, même si 48% des bénéficiaires sont actifs avec un emploi (45% en France entière). 30% perçoivent le Revenu de solidarité active (RSA), soit 7 points de moins qu’au plan national. La part des 26-35 ans est à peu près identique que celle des 35-45 ans. Ces tranches d’âge représentent les trois quarts des bénéficiaires. Deux tiers des victimes ont des enfants à charge. A noter que cette aide ne peut être versée qu’une fois par an pour un même auteur des faits. Le montant dépend du nombre d’enfants et de la situation financière du bénéficiaire. En moyenne, il s’élève dans la Vienne à 865€ (890€ en France).

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rmudrak@np-i.fr (Romain Mudrak) — Sun, 21 Dec 2025 00:00:00 +0100

Bienvenue à Tison 1800 ! Une petite station de sport d’hiver éphémère installée en plein Poitiers. Pour les fêtes de fin d’année, la Guinguette pictave a mis les petits plats dans les grands. Des sapins à foison, une dizaine de chalets pour abriter les réalisations d’artisans créateurs locaux, un immense brasero au centre de la place du village et… deux pistes de curling. « Après la descente en luge l’année dernière, on a cherché une autre activité ludique à pratiquer avec les enfants ou entre potes, une façon de donner du plaisir en créant des souvenirs », raconte Jérôme Lacroix, le patron des lieux. Tomber sur ce genre d’attraction au bord du Clain, ce n’est pas commun ! Alors sans attendre, j’ai voulu tester en famille pour la première fois cette discipline devenue olympique en 1998…  

Chocolat chaud dans une main et une gaufre de Liège dans l’autre, je m’approche de Swann qui a tout appris sur ce sport en quelques jours. « J’ai dû me renseigner, les gens me posent plein de questions. La piste ne mesure que 12 mètres ici mais normalement, elle en fait environ 45 ! »  La météo, plutôt clémente en ce mois de décembre, ne risque pas de provoquer la fonte du revêtement : c’est du plexiglas. L’objectif est de faire glisser une sorte de gros fer à repasser, qu’on appelle une pierre, au plus près d’une cible dessinée au sol, sans toucher les bordures de la piste. Inutile de balayer comme les pros, ici ça ne change rien. Dans ces conditions, ce jeu ressemble davantage à une sympathique partie de pétanque revisitée pour l’hiver ! 

« Il faut doser ! »

Premier lancer : la pierre de 3kg se retourne et finit dans le décor. Deuxième essai, elle échoue au milieu de la piste. Bilan : il faut un sacré coup de main pour gagner. Ma fille de 12 ans empoigne une pierre de 1kg et l’envoie dans le sapin d’en face. Trop léger. Note pour plus tard : « Il faut vraiment doser avec celle-là ! » Sa copine du même âge n’est pas très convaincue : « Je vais me flopper, c’est sûr ! » L’avenir lui donnera raison…  

Au final, il nous faudra une dizaine de tentatives pour atteindre la cible. Bingo ! La partie dure  15 minutes. On se prend vite au jeu, j’en ai même oublié ma gaufre !  Direction les jeux d’arcade. Au programme : simulateur de ski, motoneige et rallye auto sur glace. La montagne, ça vous gagne ! Exit cette fois la fondue savoyarde sous un igloo. Un groupe de coureurs à pied en plein entraînement m’a donné mauvaise conscience… Ce sera pour une autre fois. De toute façon, Tison 1800 reste ouvert jusqu’à la fin des vacances de février. 

Tarifs : 3€ par personne  2,50€ à partir de 3 personnes.

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avaranne@np-i.fr (Arnault Varanne) — Fri, 19 Dec 2025 23:13:11 +0100

38^e minute. 72-64 au tableau d’affichage. Poitiers s’achemine vers une victoire « tranquille » face à Challans. Et puis Billong envoie deux missiles à longue distance et ramène son équipe sur les talons de l’hôte de la soirée. Heureusement, Brena-Chemille, avec un lancer-franc et Ngoy, sur la claquette du deuxième raté, redonnent de l’air au PB... Jusqu’à ce que Roger Moute A Bidia ne fasse frissonner à son tour les 4 925 spectateurs présents à l’Arena (75-73) avec un triple et la faute de Ramljak (13pts, 7rbds, 18 d’évaluation) en prime. Le score ne bougera finalement plus. Ouf ! Le PB s’est fait peur mais a finalement retrouvé le chemin du succès au terme d’une prestation en dents de scie.

« On savait que ce serait un match difficile, on a étudié Challans qui est souvent dans les matchs », analysait a posteriori Andy Thornton-Jones. Le coach poitevin a peu goûté la première mi-temps des siens, « trop offensive ». Sans Harley (gêne musculaire) et rapidement privés de Ngoy, auteur de deux fautes, Hammond and co s’en sont remis à leur adresse (8/17) du moment, sans forcément varier les plaisirs en attaque et en laissant « Challans se mettre dans le rythme ». Résultat : un score de parité à la pause et comme le sentiment que ce duel déséquilibré sur le papier se prolongerait toute la soirée. Ça n’a pas manqué, même si les Poitevins ont « beaucoup plus couru » après la pause. Mais Clément Morel et les Chalandais se sont accrochés, même relégués à sept unités sur un dunk autoritaire de Ngoy (10pts, 9rbds, 18 d’évaluation). Ils ont pourtant été copieusement dominés au rebond (46-31), avant donc de plier définitivement dans le money time. Au grand dam du coach vendéen Sébastien Lambert. « Il ne nous manque pas grand-chose, on a fait le match qu’il fallait. En tout état de cause, on est plus cohérent ces derniers temps... »

Reste que le VCB ne décolle pas au classement, avec une seule victoire en quinze journées. A contrario, Poitiers a remis la marche avant à quatre jours d’un déplacement coton à Roanne, « l’un des trois plus gros budgets d’Elite 2 et un gros roster », rappelle Andy Thornton-Jones. « Il faudra qu’on soit focus et qu’on exécute le plan de jeu pendant quarante minutes face à une équipe qui a beaucoup de talent offensif », prévient l’arrière poitevin Marcus Gomis. Le PB retrouvera à l’occasion son ancien pistolero Jahvon Blair.

Le joueur
Jordan Ratton n’a pas manqué ses débuts sous les couleurs du PB86, trois jours seulement après avoir découvert son nouveau club. En sortie de banc, le pigiste médical de Soumaïla Koita a amené de l’énergie, au point de terminer avec le meilleur « +/- » (+15) de » son équipe avec 6pts et 6rbds. « j’ai passé une première semaine très agréable, j’aime beaucoup le collectif qui m’a mis à l’aise tout de suite », a-t-il réagi après la rencontre.

La fiche
A l’Arena Futuroscope, Poitiers Basket 86 bat Vendée Challans Basket xx-xx. Mi-temps : 40-40. Evolution du score : 23-17, 40-40, 62-56,). Score par quart-temps : 23-17, 17-23, 22-16. Arbitrage de MM. Ait Bari, Carboni et Cartigny. 4 925 spectateurs.

Poitiers. Brena-Chemille (12), Hammond (8), Idowu (11), Ngoy (10), Gomis (12), Ramljak (13), Ratton (6), puis Vergez-Pascal, Eyango. Entraîneur : Andy Thornton-Jones.

Challans. Touze (3), Sylla (3), Morel (11), Diop (6), Billong (13), Moore (8), Sekou Conde (8), Bichard (2), Berchel (9), Moute A. Bidias (10). Entraîneur : Sébastien Lambert.

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ccresson@le7.info (Charlotte Cresson) — Fri, 19 Dec 2025 00:00:00 +0100

Ils semblent invincibles. A 20 et  24 ans, Titouan Pelletier et Alexis Couture pratiquent l’art du déplacement depuis qu’ils ont 14 ans. Cette discipline, issue du parkour (plus orienté performance), consiste à « aller d’un point A à un point B de la manière la plus efficace possible en utilisant les obstacles comme appuis », précise Alexis. Il est donc ainsi très fréquent de voir les deux amis… grimper sur les toits, sauter de muret en muret et franchir les obstacles avec une agilité digne d’un chat. Du genre « casse-cou », Alexis et Titouan ont trouvé dans le parkour une manière de s’exprimer. « Ce qui m’a attiré c’est vraiment la liberté de mouvement, le fait qu’il n’y ait pas de règle, pas de code et la possibilité de faire partie d’un groupe. » Et ce groupe, ils l’ont trouvé en intégrant Poitiers Parkour il y a quelques années. Titouan en assure même la présidence. Les deux « traceurs » y encadrent des jeunes à partir de 13 ans, tout en pratiquant leur passion.  

Une image à changer

Mercredi dernier, la séance d’entraînement avait lieu aux Couronneries, place Coimbra. Pendant près de deux heures, l’endroit est devenu le terrain de jeu des deux coaches mais aussi celui de Juliette, Robin, Eliman ou encore de Martin, âgés de 13 à 19 ans. Au programme : un échauffement, quelques exercices d’atterrissage et d’amorti avant de grimper. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les traceurs ne sont pas imprudents. Ils analysent l’environnement, calibrent un saut et renoncent parfois. « S’il y a des paramètres que je ne peux pas gérer, je ne le fais pas, ça reviendrait à prendre des risques inutiles. » Les blessures sont ainsi rares, même si quelques entorses (« coin-coin »  dans le jargon) peuvent survenir. « Le renforcement est primordial », insiste Titouan. Le mental prend également une place importante dans la discipline, notamment en ce qui concerne la gestion de la peur.  « Si j’ai peur du vide je vais marcher sur le rebord d’un bâtiment jusqu’à ce que ça passe par exemple », confie Alexis. « Mais se forcer à faire un mouvement sera toujours contre-productif »,  ajoute Titouan. Si la discipline progresse en crédibilité, notamment grâce à la structuration d’associations, le chemin reste long pour faire disparaître les clichés. « Certains pensent encore que l’on dégrade l’espace public. Nous sommes juste des jeunes qui faisons du sport. » Les membres de Poitiers Parkour réalisent régulièrement des démonstrations pour partager la passion et casser les idées reçues. Les curieux pourront ainsi découvrir la discipline ce vendredi à Gallery République et songer, peut-être, à goûter à un peu de liberté.

DR Titouan Pelletier - Poitiers Parkour

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avaranne@np-i.fr (Arnault Varanne) — Thu, 18 Dec 2025 00:00:00 +0100

C’est LA période de forte activité par excellence. A l’approche des fêtes de fin d’année, la Maison Mitteault tourne à plein régime. Le foie gras est par essence un met de réveillon ou de Saint-Sylvestre. Mais au domaine de Rouilly, à Chalandray, on le prépare toute l’année avec un égal enthousiasme, pour les particuliers comme pour les chefs étoilés, en France et à l’étranger. Cinquante ans que la saga familiale a démarré sous l’autorité de Jacqueline Mitteault, puis de ses enfants Bernard et Hubert et, enfin, de son petit-fils Paul. « Aujourd’hui, je suis toujours associé à mon père (Hubert, ndlr) », précise le dirigeant qui a rejoint la PME en 2020 (6M€ de CA, 45 salariés).

La Maison Mitteault a ceci de particulier qu’elle maîtrise complètement sa chaîne de production, de la culture des céréales (une exploitation de 650 hectares de maïs) à la transformation des produits, en passant par l’élevage et l’abattage des canards dans un laboratoire flambant neuf de 1 400m² inauguré en 2023. L’un des tournants de son demi-siècle remonte à 2007. Pendant deux ans, le producteur a peaufiné une nouvelle stratégie avec les chefs cuisiniers du Futuroscope avant de lancer une gamme de foie gras déveinés et d’escalopes surgelés. « C’est ce qui nous a permis de toucher les plus grandes tables françaises », explique Paul Mitteault. Près de 25% des  3 étoilés Michelin et de nombreux restaurants 2 étoiles ont emboîté le pas à Michel Bras, l’un des premiers chefs à faire confiance à l’entreprise locale.

Mitteault commercialise aujourd’hui sa production à Singapour, en Belgique, Italie, Suisse, aux Pays-Bas, en Espagne... Et bien sûr dans l’Hexagone où les canaux de vente traditionnels -grandes et moyennes surfaces- complètent la vente en ligne et au magasin de producteur, à Chalandray. Foie gras, magrets et autres produits dérivés du canard entrent dans la composition d’une centaine de recettes, « pour la plupart imaginées par ma grand-mère », assure Paul Mitteault. Tradition et modernité, la recette du succès.

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avaranne@np-i.fr (Arnault Varanne) — Tue, 16 Dec 2025 00:00:00 +0100

Le meilleur et le pire se côtoient souvent dans nos colonnes, comme à la Une de tous les médias. Mais il ne faut jamais désespérer de l’actualité car elle offre toujours un sourire, un espoir autour d’initiatives ou de personnalités inspirantes. Ainsi les sportifs de réjouiront-ils des exploits de l’Alterna SPVB en Coupe d’Europe ou de l’alléchant Montreuil-Chauvigny en 32e de finale de Coupe de France de foot prévu dimanche. A titre personnel, j’aimerais remercier tous ceux qui contribuent à faire du 7 ce qu’il est, un journal apprécié pour sa ligne éditoriale éclectique. A commencer par les chroniqueurs et chroniqueuses de la page Regards et des pages Détente. En cette fin d’année 2025, la rédaction vous « livre » un numéro tout en nuances. La gravité de notre info de la semaine contraste avec la légèreté de nos pages Noël. Au nom de toute l’équipe, je vous souhaite d’excellentes fêtes. Merci de votre fidélité et à très vite !

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avaranne@np-i.fr (Arnault Varanne) — Tue, 16 Dec 2025 00:00:00 +0100

L’audience du 8 octobre 2025 dans le bureau de la juge aux affaires familiales du tribunal de Quimper lui avait déjà donné un indice. Le courrier en date du  19 novembre l’a confirmé : Régis Collorec ne devra pas débourser un centime pour subvenir aux besoins de celle qu’il appelle  « [sa] génitrice », dont les revenus ne suffisent pas à payer ses frais d’hébergement dans un Ehpad du Finistère. En vertu d’une loi de 1805, il aurait pourtant dû s’acquitter de « l’obligation alimentaire », comme le lui a signifié le Conseil départemental de son département d’origine le 24 juillet 2024, ainsi qu’à ses trois frères et à sa sœur. Une missive comme un missile. « Ça m’a pété à la g... à 55 ans ou presque, soupire-t-il, aux côtés de son épouse Nathalie, soutien de la première heure. J’ai été très en colère, furieux même. Je ne pensais pas qu’ils oseraient. »

Pendant un an, sur les conseils d’un avocat poitevin, Nathalie a donc rassemblé les pièces nécessaires à l’obtention de l’exception d’indignité, prévue par l’article 207 du Code civil. Un dossier de 43 pages transmis à la justice pour attester de cette enfance martyre sur fond d’alcoolisme, de misère sociale, d’abus sexuels^(*), de divorce et d’abandon pur et simple. « Il y a trois possibilités pour l’exception d’indignité : soit on fait valoir le délaissement mais il faut le prouver, soit le parent a été condamné et il faut envoyer le jugement au tribunal, soit l’enfant a été placé 36 mois à la Ddass (Direction départementale des affaires sanitaires et sociales, ndlr) avant sa majorité », explique Nathalie. Régis, lui, a rejoint sa première famille d’accueil à 16 ans, « à  cheval donc entre majorité et minorité ». Malgré tout, les services du Département du Finistère ont été « bienveillants ».  « Mais ils sont à un étage de l’autre service qui nous a demandé de payer... »

Envoyé Spécial  le 8 janvier

En « fouillant » dans un passé très douloureux, la famille Collorec a également retrouvé des comptes-rendus de visites des services sociaux. Dès 1984, les quatre enfants du couple auraient pu (dû ?) être placés étant donné les constats accablants réalisés par les agentes du Département. Ce qui ne fut pas le cas à l’époque... Quarante ans plus tard, la secousse est violente. Au point que le père de trois enfants a développé un syndrome post-traumatique complexe à tendance borderline. « J’aurai la paix quand elle sera morte », prophétise-t-il, ulcéré au-delà par les demandes d’amis « du père » sur les réseaux sociaux.

Aussi affaibli psychologiquement soit-il, l’ancien coordinateur du Téléthon veut témoigner pour que la loi évolue (voir encadré). « Combien d’enfants subissent des violences sans être placées et se retrouvent obligés de payer ? » Son cas semble tellement emblématique qu’Envoyé Spécial, sur France 2, lui consacrera un sujet le 8 janvier 2026. A l’occasion du tournage, les 7 et 8 octobre derniers, Régis est retourné sur les lieux de son enfance, devant sa maison, son école, la maison de retraite... Douloureuse expérience.  

^(*)Son père Jean-Pierre Collorec a été condamné à 12 ans de prison en 1987 pour le viol de sa fille, puis rejugé trois ans plus tard pour le viol de ses deux fils, écopant de 14 ans d’emprisonnement. En 2001, l’intéressé a de nouveau été reconnu coupable de plusieurs viols sur mineurs par la cour d’assises du Calvados, avec une peine de 24 ans infligée, dont 16 de sûreté.

Un collectif au soutien
Alicia Ambroise et Marine Gatineau-Dupré ont cofondé le collectif « Les liens en sang » qui se bat pour éviter l’obligation alimentaire aux enfants de parents défaillants voire maltraitants. Car même s’il existe des exceptions juridiques (voir plus haut), elles sont difficiles à matérialiser, a fortiori des dizaines d’années après les faits. Le collectif est à l’origine d’un texte examiné au Sénat en septembre mais rejeté en l’état. L ‘objectif des « Liens en sang » consiste à faire évoluer une loi de... 1805 et ainsi éviter « la double peine » aux victimes.

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Anonyme — Tue, 16 Dec 2025 00:00:00 +0100

Cette chronique est dédiée à toutes les belles rencontres que j’ai pu faire grâce à  KAp Vie, qui sont bien trop nombreuses pour pouvoir toutes les citer. Il y a des jours où le monde semble s’effriter sous nos yeux. On lit les journaux, on écoute les nouvelles, et on se dit que la bonté s’est perdue quelque part entre l’indifférence et la peur. Et puis parfois, sans prévenir, une rencontre vient tout bousculer. Un mot, un regard, une main tendue et l’on se souvient que l’humanité n’a pas disparu. Qu’elle se cache peut-être, mais qu’elle existe encore.

Depuis deux ans, j’ai eu la chance de voir le meilleur de l’être humain : la générosité, la solidarité, la lumière dans les yeux de ceux qui donnent sans rien attendre. Il y a ceux qui m’ont soutenue, ceux qui ont donné du temps, de l’énergie, un sourire. Ceux qui m’ont simplement dit : « Je suis là. » Ces mots simples, presque banals, mais qui réparent un peu les blessures. Grâce à cela, j’ai appris que la beauté de l’être humain ne se voit pas dans les grandes choses, mais dans les petits gestes. Dans une oreille attentive, des paroles réconfortantes ou dans un silence bienveillant. Il y a tant de belles personnes qui traversent nos vies discrètement et qui laissent pourtant une trace indélébile.

Ces rencontres-là, sont précieuses. Elles rappellent que malgré tout, malgré les blessures, on peut encore croire en l’Homme. Vous vous direz sûrement que je parle avec ma naïveté de jeune femme de 19 ans, mais je crois en l’Homme justement parce qu’il est imparfait. Parce qu’il tombe et se relève. Parce qu’il pleure et continue d’aimer. Parce qu’il sait tendre la main même quand la sienne tremble. Parce que certaines personnes arrivent comme des évidences, sans bruit, et pourtant elles changent tout. Elles nous redonnent foi en ce que nous pensions perdu, en ce qu’il y a de plus simple et de plus beau : la bonté humaine.

Parce que chaque rencontre nous façonne un peu, nous adoucit, nous endurcit, nous rappelle que l’on ne traverse rien vraiment seul. C’est peut-être ça le secret, accepter de se laisser toucher par les autres, même timidement, même sans savoir si cela durera.

Et je crois que c’est dans ces visages croisés, dans ces liens tissés presque malgré nous, que se cache le véritable courage :  celui de continuer à aimer, à faire confiance. Et même lorsque certaines histoires se terminent, même lorsque l’on est déçu, cela n’efface pas la beauté de ce qu’elles ont été sur le moment. Une rencontre peut s’abîmer, mais la beauté qu’elle a apportée, elle, mérite d’être gardée. Alors oui, je choisis d’y croire. Parce qu’à chaque fois que je doute, quelqu’un vient me rappeler que la beauté existe encore. Au fond, les belles rencontres ne sauvent peut-être pas la vie. Mais elles la rendent plus belle, plus douce, plus grande. Et c’est ça qui est beau. A Maxence, l’une de mes précieuses rencontres.

CV express
Après avoir fini mes trois années de lycée, je suis depuis 2024 étudiante à la faculté de droit de Poitiers, avec pour ambition de devenir magistrate pénaliste. A côté de mes études je suis présidente de l’association KAp Vie, qui récolte des fonds pour lutter contre le cancer du pancréas au CHU de Poitiers. Je suis aussi une grande sœur à plein temps, et c’est pour moi la plus belle des missions.

J’aime : le rugby, la Formule 1, le motoball, la politique, les moments avec mes proches, lire, la course à pied.

J’aime pas : la science-fiction, les injustices, l’hypocrisie, les gens pessimistes.

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Anonyme — Tue, 16 Dec 2025 00:00:00 +0100

A Poitiers
Au-delà de la grande roue, des manèges de la fête foraine à Blossac, du marché de Noël de place Leclerc, les animations à Poitiers se déclinent en spectacles variés. Ainsi, vendredi, à partir de 19h, devant le Miroir,  « Légendaires » (notre photo) vous convie à une déambulation dans les rues du centre avec la compagnie Remue-Ménage. Samedi, place Charles-de-Gaulle, après avoir admiré la dextérité d’Hervé le fantaisiste, sculpteur de ballons (15-19h), vous pourrez assister à un concert de musique folk signé Magnolia, à partir de 20h. Autre temps fort proposé place Leclerc : une déambulation musicale (16h-16h45 et 18h15-19h)  au son des instruments de la fanfare Souza Kagibi. 

Vous avez un faible pour la magie ? Alors rendez-vous lundi, place Charles-de-Gaulle, entre 15h et 19h, pour assister au spectacle « Tour d’Idylle ». En parallèle, le Limonaire (orgue de barbarie) se chargera de mettre l’ambiance sur le plateau. Quant à la chorale Winter Delights, annoncée entre 16h et 16h45 puis entre 18h5 et 19h, elle devrait vous laisser bouche-bée avec ses chants de Noël a capella. Le quatuor vocal a vu le jour à l’initiative de Brian McCoy.

Programme complet sur  poitiers.fr/noel.

A Châtellerault
Wilson 5 de Noël, de la compagnie La 7 ou la 9, débarque samedi entre 16h et 18h sur l’esplanade François-Mitterrand. Vous pourrez bouger, danser, chanter sur « une playlist des  45 tours de la grand-mère et des K7s de la tante funky ». Tout un programme ! La locomotive de Noël est, elle, attendue dimanche (16h-18h) avec le collectif Loco Live à sa tête. Un petit tour sur loco-live.com vous donnera un aperçu de sa prestation. Massues, lanternes et phares scintillent et enchantent cette loufoque parade. A noter aussi dimanche un événement spectaculaire, à La Forge. De 16h à 21h, trois patineurs professionnels s’adonneront à des concours de saut de barils, de danse urbaine sur glace et de patinage sur échasse avec éventails, épées et bâtons de feu. Show devant sur la glace !  Des visites guidées du théâtre de Blossac vous sont également offertes jusqu’à lundi inclus. Enfin, toujours sur l’esplanade François-Mitterrand, épicentre du marché de Noël, vous pourrez apprendre mardi 23 décembre à créer vos propres origamis de Noël à partir de papier de récupération. Un atelier ouvert de 8 à 99 ans !  

Programme complet sur noel.grand-chatellerault.fr.

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Anonyme — Tue, 16 Dec 2025 00:00:00 +0100

Circino, le Chasseur  de trésors ! Créacom Games - 25€
Connaissez-vous vraiment bien Poitiers, Lusignan, Avanton ?... Si ce n’est pas le cas, on vous conseille d’approfondir vos connaissances sur 36 communes de la Vienne grâce au jeu Circino, le Chasseur de trésors, destiné aux enfants à partir de 6 ans et à leurs parents. A la croisée d’Indiana Jones et de de Jumanji, vous devez tirer des cartes et récupérer des pièces d’or pour vous rapprocher de Circino, l’instigateur de cette aventure. Attention, le jeu n’a été tiré qu’à 2 000 exemplaires !

Panier gourmand  - 30,10€
Vous n’avez pas d’idée de cadeau pour votre famille ou vos amis ? Le panier découverte proposé par l’office de tourisme de Grand Châtellerault offre une belle variété de produits gourmands et locaux. Le panier est composé d’un jus de pomme bio des Vergers de Savoie, d’un broyé du Poitou, d’un paquet de pâtes d’Alice, d’un tartinable champignon curry, d’un boudin à tartiner bio, ainsi que d’une moutarde d’oignons confits et miel. Le tout pour 30,10€. A réserver sur tourisme-chatellerault.fr ou au 05 49 21 05 47.

Devenez mécène - Prix libre
 Et si vous permettiez à vos proches, famille ou amis, de devenir mécènes de la Fondation territoriale de la Vienne ? La campagne de financement participatif de la structure a presque atteint les 30 000€ sur jadopteunprojet.com. Si elle s’approche des 45 000€, la Fondation pourra financer, en 2026, des projets liés à la jeunesse.  « Avec le bon cadeau, l’idée est de faire un « don au territoire »  qui ne s’offre pas mais qui se partage », assure Hélène Pasgrimaud, déléguée générale.

Leaders cup à l’Arena Futuroscope - A partir de 13€ 
Du 20 au 22 février 2026, les huit meilleures équipes françaises du moment (Monaco, Paris, Asvel...) -et les deux meilleures d’Elite 2-  s’affronteront au cours d’une compétition appelée la Leaders cup, à l’Arena Futuroscope. La billetterie est ouverte sur le site arena-fuuturoscope.com. Comptez entre 35 et 39€ minimum pour un pass trois jours, et dès 13€ pour un seul match, quart, demi-finale ou finale. Un joli cadeau pour tous les amateurs de ce sport spectaculaire.

Entendu à Poitiers -  10,90€
 « Non mec, les chlamydias c’est pas des fleurs », « J’aimerais pas être nageur à Nouaillé », « Papa, pourquoi couper un moignon ça fait pleurer ? » … Dans Entendu à Poitiers, Thomas Coutineau, du compte Instagram Entenduapoitiers_off, vous propose un florilège de punchlines, bafouilles, expressions ratées prononcées par les Poitevins. Fous rires garantis ! Publié en autoédition, le livre est notamment disponible au Petit Magasin de Poitiers.

Thé du Poitou - A partir de 8€
 Qui a dit que le thé devait venir du bout du monde ? Entre Dissay et Montamisé, Erwan Magueur propose une gamme de thés et infusions à base de feuilles de framboisiers, de menthe, de mirabelle ou encore de cassis. Si la gamme de thé 2025 est victime de son succès, Thé Poitou propose encore des sachets de menthe variés et des infusions fruitées. Une infusion aux notes de cannelle, de pomme et de citron a même été spécialement élaborée pour Noël. Pour se la procurer, rendez-vous samedi au marché de Noël de Dissay ou directement à l’herboristerie sur rendez-vous au 06 45 57 22 05.

Cap sur Au Fil du son - A partir de 38€ 
C’est l’événement incontournable de l’été dans la Vienne… et mieux vaut s’y prendre à l’avance. La nouvelle édition d’Au Fil du son se tiendra du 23 au  25 juillet 2026 à Civray. Offrez à vos proches un cadeau unique avec un billet 1 jour, un Pass 2 jours ou encore un Pass 3 jours pour profiter à fond de l’expérience ! Si le programme est encore tenu secret, les organisateurs promettent d’ores et déjà une soirée déjantée le 23 juillet prochain avec le retour d’Au Fil du son déraille. La billetterie est ouverte depuis le 5 décembre dernier sur aufilduson.com alors, à vos marques, prêts… cliquez !

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Envoyé Spécial le 8 janvier

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Envoyé Spécial  le 8 janvier