Le 7 - A la une

La vaccination en pharmacie s’installe

avaranne@np-i.fr (Arnault Varanne) — Thu, 09 Jul 2020 09:52:23 +0200

Tous les ans, la rédaction vous offre dans ce supplément un panel d’activités à faire, à voir et à écouter en Nouvelle-Aquitaine. Covid-19 oblige, nous privilégions cette saison une immersion dans la Vienne, à « proximété » immédiate de chez vous. L’occasion de (re)découvrir des trésors oubliés. Faute de spectacles vivants rassemblant un nombre important de personnes, festivals et autres soirées sont proscrites. Pas de quoi pour autant déprimer. L’appel des sentiers de la réserve du Pinail, les joies du Roc d’Enfer, sur ou au-dessus de l’eau, la contemplation des trésors de l’architecture poitevine ou encore la rafraîchissante plongée dans le lac de Saint-Cyr sont plus que des lots de consolation. Les circuits courts ne s’appliquent pas qu’à la gastronomie chère au chef poitevin Mathias Martin, qui vous délivre en page 36 ses secrets de locavore assumé. Le dépaysement est (presque) garanti près de chez vous, dans un département qui a cultivé au fil des décennies les distractions comme d’autres cumulent les « miles » sur leurs billets d’avion.

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rmudrak@np-i.fr (Romain Mudrak) — Thu, 09 Jul 2020 09:48:49 +0200

Savez-vous qu’un ciel dégagé contient plus de 2 000 étoiles visibles ? L’Espace Mendès-France vous les fait découvrir, et beaucoup d’autres encore, tout l’été dans son planétarium (entrée 3€). Assis confortablement sous le dôme climatisé, venez observer les constellations lors de séances gratuites. Mais ce n’est pas tout. Le centre de culture scientifique poitevin a imaginé un programme d’animations estivales pour petits et grands, réunies sous le titre Curioz’été. Comment les abeilles sont-elles organisées ? Qu’est-ce qu’une illusion d’optique ? Comment fabriquer son premier jeu vidéo ? Les animateurs chevronnés de Mendès-France parviennent à transmettre des notions de physique, de biologie, de chimie à travers des expériences ludiques.

Habituellement grand ouvert, le centre ne le sera cet été que pour des sessions programmées et seulement sur réservation, protocole sanitaire oblige ! Toutefois, les visiteurs (et ceux qui accompagnent leurs enfants par exemple) retrouveront les expositions qui font le succès de l’Espace Mendès-France. Au menu cet été, Sur les traces de Darwin, auteur de la première théorie de l’évolution des êtres vivants, mais aussi une autre sur l’histoire du vaccin BCG, découvert par le Poitevin Camille Guérin. Sans oublier la série de planches de BD proposées par Curieux ! Des livres et des documentaires sont également à la disposition du public comme Pourquoi les femmes sont-elles plus petites que les hommes ?, co-produit par Arte France. Enfin, si vous passez dans la rue Jean-Jaurès où se situe le centre vers 23h, vous apercevrez un rayon laser pointé vers l’étoile du nord. Cette installation lumineuse, hommage au personnel soignant malmené par le Covid-19, « appelle l’humanité à retrouver ses repères ». Tout un symbole.

Infos et réservations sur emf.fr

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cbrugier@le7.info (Claire Brugier) — Thu, 09 Jul 2020 09:41:22 +0200

Entrée : farci poitevin et plus encore
Pour commencer ? Le farci poitevin bien sûr ! « Je fais une recette traditionnelle que j’accompagne d’un petit coulis de laitue avec des feuilles de chou Kale et que je sers sur des chips de pain, avec du pain aux céréales toastées pour apporter du croustillant. Dès que les petits gris du Poitou vont arriver (ndlr, des escargots), je les intégrerai avec des chips d’ail et un laitage d’herbes. » Voilà pour l’accompagnement. Quant au farci, « je le fais avec des végétaux, du maigre et du gras de porc. » Oseille, salade, chou, persil, ciboulette, blette, poireau, oignon… la liste est longue, liée par de la mie de pain, de l’œuf et de la crème fraiche. Compte tenu des quantités et « pour maîtriser la cuisson », Mathias Martin s’autorise une légère entorse à la tradition : il cuit son farci « au four vapeur » et non dans un filet de cuisson.

Producteur : le maraîcher bio Bruno Savatier, à Rouillé.

Plat : carré d’agneau en croûte de sarriette
Pour continuer, le chef Martin propose un « carré d’agneau du Poitou en croûte de sarriette ». « Je le démarre dans un sautoir au beurre mousseux et à l’huile, avec des herbes – sarriette, thym- et je l’arrose bien pour le nourrir et éviter qu’il se dessèche. Parallèlement, je mélange du beurre, de la chapelure, de la sarriette torréfiée et un mélange d’herbes, qui vont donner du peps au carré. Je place la pâte au frais pour pouvoir mieux la découper à la taille du carré. Je la dépose dessus et je la fais gratiner à la salamandre. Le thym et la sarriette, très parfumés, relèvent le goût de l’agneau et ils se mélangent bien avec le gras. »

Producteur : la ferme bio de la Fayauderie, à Lussac-les-Châteaux.

Fromages : chèvres à gogo !
Mathias Martin présente, incontournable, le ou plutôt les fromages de chèvre : tome, Chabichou, bûches, fromage à pâte molle de type Camembert…

Producteur : les fromages de La Briouze, Antoine Papineau, à Sanxay.

Dessert : panacotta à la reine-des-prés, cerises du jardin et granola
Pour le dessert, Mathias Martin suggère une panacotta à la reine-des-prés, avec des cerises du jardin et un granola croustillant. « La reine des prés est une fleur des champs que l’on trouve localement, plutôt au bord de l’eau. Elle se présente sous la forme de grappes de petites fleurs blanches et elle a un goût puissant, entre l’amande florale et la fève de tonka. Il faut donc être très attentif à l’équilibre et au dosage. On la cueille sous la forme de boutons à peine plus gros qu’un demi-grain de riz et on la fait infuser dans le lait et la crème, pour la panacotta. Avec les cerises du verger de ma grand-mère, je prépare une petite marmelade que je mets sous la panacotta. Avec le jus de cuisson, réduit jusqu’à devenir liquoreux, je fais une confiture au lait d’amande. Je décore la panacotta de demi-cerises fraîches et d’un granola, réalisé à partir de nombreuses graines. »

Producteur : cueillette dans la nature et au verger.

Les + du chef
Entre le fromage et le dessert, « pour laver le palais », le chef propose « un pré-dessert », sous la forme d’un « sorbet de carotte à l’estragon et au whisky posé sur un confit carotte-gingembre ». Et pour finir en beauté le repas, il sert « un petit détox » de sa composition, à base de « miel, jus de citron vert, romarin, verveine et menthe, connus pour leurs vertus digestives ».

Légende :

Des spécialités bien d’chez nous

Le macaron n’est pas seul en son royaume. La Vienne regorge de nombreux trésors culinaires, que vous apprécierez de déguster (évitez d’en conserver certains trop longtemps dans vos bagages !) au gré de vos pérégrinations estivales. Le top « 7 » du « 7été »…

• Le farci poitevin
Parfois servi chaud, plus souvent froid, en entrée, tartiné sur du pain, le farci ne laisse jamais indifférent. En gros, on aime ou on n’aime pas. Il en existe de multiples recettes, mais nous vous conseillons ce délicat mélange de lard et de légumes-feuilles (oseille, chou, bette…), cuit au pot dans de larges feuilles de chou.

• Le melon du Haut-Poitou
Issue d’une longue tradition maraîchère, la culture du melon dans les plaines du Haut-Poitou est aujourd’hui perpétuée par une douzaine de producteurs. Depuis plus de vingt ans, cette cucurbitacée à la chair ferme orangée et juteuse bénéficie de l’Indication géographique protégée.

• L’agneau du Poitou-Charentes
Agneau du Poitou-Charentes ou Agneau des Bocages IGP, Diamandin Label Rouge… Il y a bien longtemps que la viande de nos agneaux est reconnue pour ses qualités et sa saveur exceptionnelle. Faites-vous plaisir.

• Le fromage de chèvre
La production caprine et, plus encore, la conception de fromages au lait de chèvre est une affaire de terroir. Chez nous, elles sont entrées dans les mœurs. Goûter un Chabichou ou une bûche du Poitou, c’est déjà les adopter !

• Le vin du Haut-Poitou
Terre de viticulture, la Vienne se caractérise par la proximité de deux AOC. Celle du Haut-Poitou, dont le sauvignon blanc est un porte-drapeau, et celle de Saumur, qu’une dizaine d’exploitations du nord du département, rattachées à l’appellation « Vignoble du Saumur », défendent au quotidien.

• Le tourteau fromagé
Ce dessert tout en rondeur est typique du Poitou. A l’image de sa croûte, dont l’aspect et le goût de brûlé (c’est fait exprès) contrastent avec le moelleux de la pâte blanc crème au fromage de chèvre frais.

• Le broyé du Poitou
Encore un dessert ! Le nom de cette galette au beurre vient du rituel depuis toujours suivi pour sa découpe. D’un coup de poing, le broyé se disperse en formes disparates, qui sauront apaiser les grosses comme les petites faims.

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Anonyme — Thu, 09 Jul 2020 09:38:05 +0200

Derrière le frontispice de toute œuvre, est couchée la préface. A Montmorillon, elle prend une capitale pour accueillir touristes en goguette et amateurs d’artisanat d’art. Passé le vieux pont médiéval de la Gartempe, la Cité de l’Ecrit et des Métiers du Livre dévoile ses premiers atours. La Préface est un point d’ancrage, le musée de la machine à écrire et à calculer un passage obligé. Sous son chapiteau, plus de deux cents modèles réunis, remontant aux années 1830 à 1880. Et par-delà cet éclairage, dans les rues et venelles, une farandole en mouvement.

Libraires et bouquinistes donnent le la de l’immersion, les artisans leur emboitent le pas. Ils sont calligraphes ou restaurateurs de papier, enlumineurs ou photographes, illustrateurs ou relieurs (…) et se font un devoir de partager leur passion avec qui ose solliciter une démonstration.

La Cité est ainsi faite, un bouillon de culture en ébullition perpétuelle, rompu à cet autre art de l’échange et de la connivence. S’y cultivent aussi des cafés littéraires, des animations temporaires, des ateliers permanents, et même un Jardin des Ecrivains où, l’été venu, les auteurs les plus hardis s’aventurent à déclamer quelques proses de leur création. Potiers, peintres et brocanteurs donnent de l’étoffe à la sarabande. La Cité est une ville. A l’encre de l’exaltation -ou est est-ce de l’exultation ?-, les plus mots d’amour prennent vie. Les mots s’entremêlent pour ne plus se délacer. Et au bout de la route, chacun a noirci des pages et des pages de souvenirs. La Cité de l’Ecrit est un livre ouvert sur la vie.

Tél. 05 49 83 03 03. www.citedelecrit.fr.

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Anonyme — Thu, 09 Jul 2020 09:34:14 +0200

Si le Futuroscope mérite assurément son appellation de « parc de l’image », le domaine de Dienné n’usurpe en rien son titre de « parc de l‘insolite ». Car aucun autre ne lui est comparable. Véritable creuset d’éclectisme, Défi’Planet cumule tous les plaisirs. Derrière la vitrine d’un voyage inoubliable au pays des lutins et des farfadets, au cours duquel vous tenterez de sauver la Planète Bleue d’un terrible danger, s’invite une profusion d’activités. Parcours aventure (avec une maxi-tyrolienne de 450m), balades nature, espace balnéo (sauna, hammam, piscine, bains bouillonnants, salle de chromothérapie…), jeux à énigmes, sports (VTT, fun-trampo, tir à l’arc, disc-golf), espace restauration (à ne pas manquer la Planche des Farfadets !)… N’en jetez plus, la cour -des miracles- est pleine. Même les animaux ont leur pension. C’est peu dire que rien n’a été oublié. Et puis, il y a ces dix-sept hébergements improbables.

En complément d’un chalet en bois, d’une aire de camping et de gîtes, vous aurez le choix entre yourtes mongoles et isbas, maisons poule, farfadet, champignon, lapin, escargot... Les romantiques qui sommeillent en vous succomberont plus volontiers au charme d’une nuit passée la tête dans les cieux, au chaud d’un « carré d’étoiles » à nul autre pareil. Les autres préfèreront peut-être l’hôtel du domaine, lui aussi insolite, et ses chambres d’une à six personnes. Pas assez fun ? Alors vous n’avez plus qu’à prendre de la hauteur. Maison, château, cabane et manoir dans les arbres vous ouvrent grand leurs portes pour un séjour féerique, au contact direct de la nature. Eh oui, Dienné, c’est tout cela à la fois. Vous avez dit insolite ?

Tél. 05 49 45 87 63. www.defiplanet.com

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Anonyme — Wed, 08 Jul 2020 19:00:00 +0200

Les plus beaux instants de bonheur nécessitent parfois quelques sacrifices. Cheminer jusqu’aux portes d’Enfer au départ de Lathus n’est certes pas une sinécure, mais le voyage épouse l’idée que les plus louables conquêtes se nourrissent d’obstination et de courage.

Les chemins escarpés ciselés dans la roche granitique, entre landes calcifuges à bruyères, pelouses hygrophiles et bois de ravins, donnent accès à une oasis de fraîcheur à nulle autre pareille. La légende raconte que deux amoureux auraient jadis perdu la vie ici-bas, dans les flots tumultueux d’une Gartempe en bouillonnement perpétuel. La rivière est désormais l’alliée des intrépides. De tous ceux qui n’aiment rien de plus que de se piquer à l’adrénaline de l’escalade d’un côté, des plaisirs de la glisse de l’autre.

Tout au long de l’année -et selon l’état des eaux-, Yakanoë accueille ces conquistadors de l’extrême pour des périples inoubliables en rafting, miniraft ou canoraft. A découvrir, également, l’hydrospeed, ou l’art et la manière de descendre les flots muni d’une simple planche en mousse et de palmes. Temple du canoë-kayak, le Roc d’Enfer se découvre de la même façon avec pagaies et embarcations légères. Labellisé « Pôle d’excellence rural » et « Tourisme et Handicap », le Centre de plein air de la Voulzie, à Lathus, vous propose en outre de nombreuses activités ludiques, complémentaires du kayak et du rafting : stand- up paddle, escalade, spéléologie, cirque, tir à l’arc, VTT, orientation, pêche, parcours acrobatique... De quoi satisfaire toutes les envies au pays de l’évasion pure.

Yakanoë. Tél. 06 21 93 25 22. www.yakanoe.com. CPA LA Voulzie : 05 49 91 83 30. www.cpa-lathus.asso.fr.

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Anonyme — Wed, 08 Jul 2020 19:00:00 +0200

Il est tout nouveau tout beau, à se procurer d’urgence dans les bonnes librairies et à la Maison du tourisme, place Charles- de-Gaulle, à Poitiers. Douze ans après un premier opus, un deuxième topo-guide de « La Vienne à pied » vient de voir le jour. Christian Jouvin et ses acolytes du Comité départemental de randonnée pédestre ont planché pendant de longs mois pour proposer des randos de quelques heures à une journée, du nord au sud du département, de « très facile » à « difficile ». « On aurait pu en compiler deux fois plus, mais il a fallu faire des choix », indiquent les marcheurs invétérés.

Les adeptes de la marche nordique n’ont pas été oubliés puisque six itinéraires adaptés sont compilés dans ce guide d’une centaine de pages, réalisé avec l’aide du Département. Cinq nouveautés figurent au menu, dont l’exigeant chemin des Troglodytes qui serpente à Marigny-Brizay, à « avaler » en 3h30 (14km). En route, vous aurez des points de vue immanquables sur l’église de la commune, le château de la Mare, les troglodytes, la tour de Signy ou encore le château des Roches. Plutôt adepte de l’urbain ? Pas de souci, le Comité départemental de randonnée pédestre vous suggère de vous aventurer sur « Le chemin des Crêtes ». Une balade 100% urbaine entre les plus anciens faubourgs de Poitiers, Rochereuil et Montbernage, et les monuments tels que la cathédrale Saint-Pierre, l’église Notre-Dame ou le baptistère Saint-Jean. L’itinéraire dure 1h30 pour 5,5km.

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Anonyme — Wed, 08 Jul 2020 19:00:00 +0200

Sa flèche de 77 mètres, toisant la Gartempe amuïe, est reconnaissable entre toutes. Saint-Savin se distingue ainsi de loin, son abbaye s’admire surtout de près. Passé le gigantesque transept, vous resterez bouche bée tout au long de la visite qui s’impose.

Reconnues comme uniques en Europe, ses fresques murales des XIe et XIIe siècles, soumises régulièrement au feu de la restauration, se butinent à l’envi, dans un silence quasi extatique. La « Chapelle Sixtine de l’époque romane », comme on l’a très tôt baptisée, se dévoile sous des angles à la fois historique, religieux et artistique, mis en lumière par des animations scénographiques multimédia du plus bel effet. Des passages de la Bible (la Création, l’Arche de Noë, la traversée de la mer Rouge, Moïse et le buisson ardent...) s’y racontent en éclairages éblouissants d’authenticité. Le spectacle laisse sans voix.

Véritable joyau du Poitou roman, l’abbatiale du IXe siècle ne peut être dissociée des anciens bâtiments monastiques du XVIIIe, au cœur desquels est notamment expliquée, par vidéo, la scène de torture des frères chrétiens fondateurs du lieu. Depuis l’an passé, une nouveauté à placer au fronton de vos exigences : la mise à disposition d’une tablette tactile qui vous permettra de ne jamais dévier des parcours ludiques et pédagogiques proposés par le site. La haute technologie au service de l’histoire. Ou comment faire de la Chapelle Sixtine de Saint-Savin une œuvre intemporelle.

Tél. 05 49 84 30 00. www.abbaye-saint-savin.fr

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Anonyme — Wed, 08 Jul 2020 19:00:00 +0200

Sa façade s’affiche en grand sur toutes les cartes postales de la cité, son élévation à trois étages, narrant l’histoire de la Bible, des apôtres, de deux évêques et du Christ en majesté, au frontispice de tous les dépliants touristiques. L’été venu, elle prend même des couleurs, aguichant le passant comme un amant sa belle. Les années passent sans jamais détourner Notre-Dame de son statut d’emblème architectural de la Ville aux Cent Clochers. L’admirer comme la pénétrer, s’imprégner de sa magnifique nef du XIe siècle comme déambuler dans ses chapelles latérales, fait partie des passages obligés pour quiconque fait une halte, même éphémère, à Poitiers.

Notre-Dame la romane doit au-delà attiser l’envie de découverte. Dans son sillage, la capitale de feue Poitou-Charentes décline des merveilles qu’aucun amoureux de vieilles pierres ne pourra occulter. C’est le cas de la cathédrale Saint-Pierre, dont la construction débuta au XIIe siècle, du temps d’Aliénor d’Aquitaine et d’Henri II Plantagenêt. Y ont été récemment mises au jour des peintures du XIIIe siècle, venues compléter le rayonnement planétaire de ses stalles, de ses vitraux et de ses orgues Clicquot.

Butiner Poitiers, c’est également goûter au miel du Baptistère Saint-Jean, de sa cuve baptismale et de sa collection inégalable de sarcophages et de peintures romanes. Considéré comme l’un des plus anciens témoignages de la Gaule chrétienne, ce chef-d’œuvre en survivance ne laissera personne indifférent. Incomparables encore, l’Eglise Sainte-Radegonde, en plein cœur de cité, et la tout aussi somptueuse Saint-Hilaire-le-Grand, lieu de pèlerinage sur la route de Compostelle, classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Poitiers ? Une capitale monumentale !

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avaranne@np-i.fr (Arnault Varanne) — Wed, 08 Jul 2020 19:00:00 +0200

Vous avez toujours rêvé de voler sans jamais oser franchir le pas ? A défaut d’embarquer dans un avion, parachute sur le dos et trouillomètre à zéro, vous pouvez tester votre capacité de résistance à l’air sur le plancher des vaches... ou presque ! A moins de 100m du Futuroscope, Fabrice Crouzet, amoureux de la chute libre, a exaucé son rêve : bâtir de «ses» mains un simulateur de chute libre sur mesure, ouvert à la fois aux particuliers et aux « proflyers ». Ainsi est né ZerOGravity, un complexe de 1000 m² dans lequel la veine centrale, théâtre de toutes les émotions, attire ostensiblement les regards.

A partir de début août, les amateurs de sensations fortes pourront se frotter aux lois de la gravité, encadrés par des moniteurs diplômés. Pour eux, le vent soufflera à 130km/h (90km/h pour les enfants). Pour les voltigeurs les plus aguerris, c’est jusqu’à 250km/h. De quoi réaliser des figures très spectaculaires. Les novices se contenteront d’une immersion à sensations de deux minutes, qui leur laissera des souvenirs impérissables. C’est l’équivalent de deux sauts d’avion à 4200m ! Evidemment, le nouveau haut lieu de la volitge dans la Vienne propose à côté un bar où boire un pot en regardant les novices se frotter à la chute libre. L’endroit est résolument sympa, ouvert sur l’extérieur et offre une vue imprenable sur le Futuroscope et le chantier de l’Arena. Comptez à partir de 59€ pour un baptême, une expérience de 1h30 qui vous laissera un souvenir impérissable.

Plus d’infos et réservations sur zero-gravity.fr