Aujourd'hui
Les vérités de la rentrée
Catégories : Société, Social, Solidarité Date : dimanche 13 septembre 2009
Le «7» s’est procuré la première enquête menée à Poitiers sur le coût de la rentrée étudiante(*). Selon cet indicateur, il vaut mieux faire ses études à Poitiers qu’ailleurs en province.
Un étudiant inscrit à l’université de Poitiers débourse en moyenne 2 408,17€ au cours du seul mois de septembre, au moment où les bourses sur critères sociaux n’ont pas encore été versées. Ensuite, les frais mensuels de vie courante s’élèvent à 887,92€ en moyenne. C’est le constat principal de la première enquête menée à Poitiers sur le coût de la rentrée étudiante.
Cette initiative de l’Association fédérative des étudiantes de Poitiers (Afep), première organisation étudiante aux conseils centraux de l’université et du Crous, risque de faire parler d’elle. Et en bien car, si ce montant «à de quoi faire reculer bon nombre d’étudiants», selon ce rapport, il coûte tout de même moins chère de faire ses études à Poitiers. En effet, un étudiant de province paiera en moyenne 2 472,63€ tandis que l’un de ses camarades scolarisés en région parisienne versera 3 054,36€.
Le logement, 1e poste
Parmi tous les postes budgétaires analysés par l’association, le logement (hors achat de meubles) est le plus important (près de 50%). D’autant plus que « d’après les témoignages recueillis, un grand nombre de propriétaires continuent à demander une caution équivalente à deux mois de loyer», souligne le rapport. En revanche, la «quasi-totalité des demandes en logements universitaires» serait «satisfaite». Viennent ensuite les manuels, la sécu et les frais d’inscription. Trop peu d’étudiants sauraient d’ailleurs que ces droits peuvent être réglés en trois versements. L’Afep indique même que «l’université ne les y encourage pas».
(*) Cette étude a été réalisée selon la méthode préconisée par la Fage, association qui diffuse depuis 7 ans l’indicateur national du coût de la rentrée étudiante.
- Frais mensuels et frais annuels (les chiffres).
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Il n’appartient à aucune structure mais travaille potentiellement avec toutes. Depuis six ans, Grégory Moutier accompagne des personnes en situation de handicap le temps d’une balade ou d’un voyage. Un métier encore assez méconnu et qui ne rentre dans aucune « case ».