Il s’était donné un délai de réflexion supplémentaire après l’été. Sa décision est désormais irrévocable. «Je ne me représenterai pas, j’ai fait le tour de la question», indique le chef d’entreprise. Au-delà de sa «vie familiale» qu’il entend désormais «privilégier», les bouleversements d’organisation au sein du réseau consulaire ont joué un rôle majeur dans sa décision.
«J’ai toujours été animé par une grande liberté dans mon fonctionnement. Et je considère aujourd’hui que la régionalisation va engendrer beaucoup de contraintes dans le fonctionnement des chambres», précise le futur ex-président de la CCIV (1998-2010). Au passage, il considère avoir «œuvré de manière juste pour l’économie locale».
Sa succession ? Alain Debuschère jure, le cœur sur la main, ne connaître aucun prétendant officiel. Mais il lâche subtilement «qu’un ou deux» de ses anciens colistiers pourraient, de façon «normale», être amenés à «se positionner».
Pour rappel, les élections consulaires se dérouleront du 25 novembre au 8 décembre. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 29 octobre.
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