Le mariage est-il une aliénation ? La question à un million d’euros ressemble à s’y méprendre à un sujet du bac philo. Sans doute Francesca Cotogni, notre portrait de la semaine, aurait-elle de solides arguments à vous livrer. De quoi vous convaincre de sauver l’institution ? Pas évident au regard de la décote des unions, devant monsieur/madame le/la maire -rayez la mention inutile- ou à l’église. Qu’il soit laïque ou religieux, fondé sur un amour immodéré pour l’autre ou plus intéressé, en grande pompe ou en petit comité, le mariage ne fait plus rêver l’immense majorité des jeunes couples. Ils lui préfèrent le concubinage simple, délesté du poids des traditions et, pensent-ils, plus facile à interrompre. Le Covid n’a évidemment rien fait pour nous convaincre d’enfiler notre plus joli costume/robe -là encore, rayez...-, pas plus que le dernier livre de Titiou Lecoq. Intitulé Le couple et l’argent, l’ouvrage explique pourquoi l’écart de patrimoine s’est creusé entre les hommes et les femmes entre 1998 et 2015. Il a carrément doublé dans la période, passant de 9 à 16%. Ça tient évidemment à la différence de revenus, à ce que chacun assume tous les mois et, à la fin, en cas de séparation ou de divorce, à ce que les ex-mariés emmènent dans leur corbeille personnelle. Le mariage, une aliénation ? Vous avez la liberté de penser le contraire... ou pas !
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