Aujourd'hui
Après les Incas, c’est la Russie Impériale qui débarque, du 15 au 24 mai, sur la scène des Arènes. Ou plus précisément sur son parvis.
A circonstances exceptionnelles, dispositif exceptionnel. Par la faute d’un plafond instable, la FoirExpo change de terrain de jeu. Oubliés le cadre douillet et les coursives des Arènes. L’édition 2010 vivra à l’air pur. Sous trois chapiteaux de 7 050 m2 au total, aménagés à l’aplomb de la fête foraine et à deux pas du village gastronomique, la fête promet d’être belle. Saura-t-elle faire oublier à ses initiateurs que ce “petit” déménagement de 50 mètres a coûté la bagatelle de 200 000 € ? “ Sur un budget primitif de 500 000 €, ça fait un sacré supplément. Mais bon, c’était ça ou rien. Disons qu’il ne faudrait pas que cela se reproduise tous les ans”. Danielle Dubreuil ne se départit pas de son humour. Pour la directrice de CapExpo, l’annulation de la foire était inenvisageable. “Et elle n’a d’ailleurs jamais été envisagée.” D’autant que cette année, son équipe s’est mis martel en tête pour faire honneur à trois commémorations : l’année de la Russie en France, le 1 000e anniversaire de la fondation de Iaroslavl et le 40e anniversaire du jumelage entre cette même ville de Iaroslavl et Poitiers. C’est donc à une exploration des vestiges de la Russie impériale que nous convie l’équipe organisatrice pendant dix jours.
Trois cents exposants
“Vêtements, icônes, portraits de tsars, tout a été réuni pour recréer l’atmosphère de l’époque, insiste Danielle Dubreuil. Nous avons même rassemblé une collection de porcelaine de la manufacture impériale de Saint-Petersbourg, c’est un ensemble unique.” Sur les pas de Pierre-le-Grand, de la grande Catherine et des Nicolas, les visiteurs auront bien entendu le loisir de cheminer au gré de leurs envies, entre artisanat d’art et amélioration de l’habitat, décoration et ameublement, automobile et espaces gourmands. “Au total, ce sont près de trois cents exposants qui continuent de nous faire confiance.” Certains d’entre eux auront-ils le temps de réparer les plafonds en souffrance ? Après tout, ça ne coûte rien de demander !
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Il n’appartient à aucune structure mais travaille potentiellement avec toutes. Depuis six ans, Grégory Moutier accompagne des personnes en situation de handicap le temps d’une balade ou d’un voyage. Un métier encore assez méconnu et qui ne rentre dans aucune « case ».