L’Europe dispose du deuxième réseau de transports le plus dense au monde après le Japon. Cette densité est le signe d’une intense activité humaine et d’échanges importants, notamment économiques et sociaux. Au niveau institutionnel, dès 1957, le Traité de Rome prévoyait d'instaurer deux politiques communes celles des transports et de l'agriculture.
La politique européenne des transports cherche à établir un système de transports harmonisé, performant, propre et sécurisé. Il doit aussi être accessible à toutes et tous, quelles que soient les situations sociales ou territoriales. L’innovation technologique, le développement des différents modes de transports, les projets urbains, les projets locaux ou d’intérêt territorial peuvent être soutenus. Ainsi, le nouveau pôle d’échanges multimodal de Mirebeau, inauguré cette semaine, bénéficie de 107 525€ issus du Fonds européen de développement régional (Feder).
Pendant de la libre circulation des personnes et des marchandises, la politique européenne des transports a aussi pour but de favoriser la mobilité dans l’Union européenne. Initié dès 1996, le développement du Réseau transeuropéen de transport (RTE-T) vise à supprimer les barrières entre les réseaux nationaux, pour créer un espace de transport unifié. Le RTE-T implique différents modes, en particulier les réseaux routier et ferroviaire, les voies navigables, les ports et les aéroports. Le RTE-T rassemble neuf couloirs de circulation identifiés et déclarés prioritaires : « Atlantique », « Baltique-Adriatique », « Méditerranéen », « Mer du Nord-Baltique », « Mer du Nord-Méditerranée », « Orient-Méditerranée Est », « Rhin-Alpes », « Rhin-Danube », « Scandinavie-Méditerranée ». La LGV Tours-Bordeaux est une illustration de la mise en œuvre du couloir « Atlantique » du RTE-T, qui vise la desserte de la péninsule ibérique. Elle a bénéficié de financements européens qui dépassent le milliard d’euros.
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Gérard Lachaud. 83 ans. Né à Limoges. Ancien professeur de français et explorateur passionné. A travers ses expéditions sahariennes, révèle les trésors oubliés de l’art rupestre. Avec Suzanne, sa complice, sillonne le désert depuis près de quarante ans. Cherche à transmettre la mémoire des Touaregs et des peuples du sable.
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