Aujourd'hui
Aller au bout
Coach et fondatrice de Humanne, cabinet spécialisé dans l’équilibre carrière et santé des managers et des dirigeants, Sophie Micheau nous livre ses réflexions autour de la santé et du travail.
Consultante en parentalité certifiée, Hélène Ribler propose un soutien aux parents et aux enfants pour relever les défis de l’éducation.
L'expression du jour est une source de frustration aussi bien pour les parents que pour les enfants. Sincèrement, qui n’a pas souhaité que son enfant, en proie à une vive excitation ou colère, cesse « sa crise » au plus vite ? Cette situation désagréable engendre immédiatement une réaction chez l’adulte qui veut que cela s’arrête. C’est alors qu’apparaît l’injonction : « Calme-toi ! ».
Un enfant qui vit un débordement émotionnel envahissant ne peut pas se calmer sans un coup de pouce externe : l’adulte est son guide. Car se calmer nécessite d'avoir un cerveau mature et/ou la connaissance de techniques d'apaisement. Or, le cerveau n'est pas opérationnel dès la naissance. Le cortex préfrontal, censé réguler les émotions, n'est techniquement pas prêt. Il le sera bientôt (vers 23 ans totalement…). Patience, amour, exemplarité et empathie vont contribuer à son développement !
Ah oui, l'exemplarité, arrêtons-nous un instant sur cette notion. Si on crie « calme toi » à un enfant, que perçoit-t-il ? Le stress va-t-il diminuer ou se propager ? Activons-nous la capacité à « raisonner » après cette sèche injonction ? Eh bien non !
Alors par quoi remplacer « calme-toi » ? Voici quelques exemples à pratiquer… au calme pour s'entrainer afin que le cerveau les mémorise parfaitement.
L’empathie. La reconnaissance de l'émotion d'un enfant l'apaise et lui permet d'acquérir le vocabulaire des émotions pour les verbaliser.
La relaxation. Les pieds bien à plat sur le sol, ensemble : on inspire profondément par le nez et expire dans la main qui forme un rouleau. Ceci permet de canaliser le souffle, réguler la respiration et retrouver le calme.
Le contact. « Veux-tu un câlin ? » La proximité physique bienveillante favorise la libération d'ocytocine aux vertus apaisantes.
L’exercice physique. « Marchons ou sautons ensemble. » La marche a des vertus apaisantes et l’activité physique libère des énergies encombrantes.
Le gribouillage. « Dessine ce que tu ressens sur cette feuille. » Le gribouillage ou le dessin sont une forme d'expression émotionnelle.
D’autres techniques existent, je les mets en place quotidiennement avec les parents que j’accompagne. Surtout, ne restez pas seuls avec vos difficultés ! En attendant de vous retrouver, je vous souhaite à tous un très bel été.
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Marjorie Estevenet, de chair et d'abnégation
Marjorie Estevenet. 30 ans. Poitevine. Vient de publier Sous ma peau, le poids des épreuves, la force des renaissances. Se livre comme jamais sur les tourments du passé qui l’ont façonnée. Maman d’un petit garçon. Et entrepreneuse multi-casquettes. Signe particulier : veut inspirer les autres.
