Le triptyque du Stade

Restant sur une série de sept succès avec bonus, le Stade poitevin volley-beach a une belle occasion de gonfler la note en championnat, via deux réceptions consécutives, celles de Martigues, ce mardi, et Rennes, samedi. Avant le sommet de Coupe de France contre Paris, le 6 janvier.

Nicolas Boursier

Le7.info

Il a trop déchanté en début de saison pour verser, d’un coup d’un seul, dans le piège de l’euphorie. Dans la bouche de Brice Donat, prudence est plus que jamais mère de sûreté. « A chaque match sa vérité », lâche sobrement le coach du Stade Poitevin volley-beach.
Alors que l’année 2014 brûle ses derniers feux, son équipe continue pourtant de maintenir la flamme d’une fin d’automne héroïque. Sept matches depuis le camouflet de Lawson-Body contre Cambrai (2-3), le… 8 novembre. Et sept victoires acquises sur des scores de 3-1 ou 3-0. Enorme. D’autant plus qu’au cœur de ce parcours exemplaire, deux leaders sont passés à la trappe. C’était le 29 novembre à Maxeville-Nancy (3-0) et le 13 décembre, à la maison, face à Alès (3-0). Ces deux victimes-là sont encore devant au classement, mais on notera avec malice que le programme de ce mardi les mettra aux prises. Dans l’hypothèse d’un huitième succès d’affilée pour lui, le Stade se rapprocherait de l’un ou dépasserait l’autre. Que du bonus.

Un parfum de Ligue A
Reste le plus important, dominer l’hôte du soir à Lawson-Body. Son nom ? Martigues, une formation au parcours cahoteux, qui reste, elle, sur cinq revers de rang, mais qui compte, en la personne de l’ex-Poitevin Lionel Coloras, une arme redoutable en pointe. « Prudence », rabâche Donat.  Lequel a encore noté que le calendrier lui offrait une deuxième réception rapprochée, le 3 janvier. De l’autre côté du filet, le Rennes EC des vieux briscards Hardy-Dessources, Ragondet, Rivera et autres Monneraye. Souvenirs, souvenirs ! « C’est la seule équipe à nous avoir infligé un 3-0 sur la phase aller », se rappelle surtout Vincent Duhagon. Autant dire que le capitaine poitevin n’aura pas besoin d’haranguer ses troupes pour faire de la revanche une obsession.
En assurant bien la transition entre 2014 et 2015, le Stade aura les coudées franches pour affronter la longue dernière ligne droite qui peut le mener vers cette accession que tout le monde espère, mais dont personne ne dit mot. Une ligne droite qui, faut-il le rappeler, débutera pas un arrêt prestigieux au stand, le 6 janvier. Cette fois-ci, c’est le grand Paris Volley, champion d’Europe au printemps dernier, qui se présentera en terres poitevines, pour le compte des quarts de finale de la Coupe de France.
Poitiers-Paris. Comme hier. Comme demain ? 

Poitiers - Martigues (13e journée Ligue B).
Mardi 30 décembre, 20h, salle Lawson-Body.
Poitiers-Rennes (14e journée Ligue B).
Samedi 3 janvier, 20h, salle Lawson-Body.
Poitiers-Paris (1/4 de finale Coupe de France).
Mardi 6 janvier, 20h, salle Lawson-Body.
 

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