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Nouveau capitaine du Poitiers Basket 86, Kevin Mendy (28 ans, 2m) appelle à faire preuve de résilience par rapport au contexte sanitaire. A titre personnel, il vise les play-offs. Si la saison va au bout...
Il l’admet sans fard, il s’est posé des questions sur son avenir à l’intersaison. Rester ? Partir ? Se reconvertir ? Kevin Mendy a finalement choisi de disputer une troisième saison consécutive au PB86, pour ne pas rester sur le souvenir de l’horrible exercice 2019-2021 (2v-21d). Il avait déjà connu les affres d’une descente sous le maillot de Boulogne, mais avec onze victoires. « Le basket, c’est mon métier mais cela doit aussi être du plaisir, admet-il. Quand ça se passe comme ça, autant trouver un autre travail ! » Avec du recul, le joueur formé au Mans admet que la période lui a « forgé le caractère. Je considère cela comme un échec, mais un échec qui doit servir ».
Dans un groupe avec « plus de caractère », Mendy sait que les résultats seront le juge de paix. Car une « bonne ambiance » ne garantit rien sur le plan sportif, a fortiori quand les repères collectifs manquent, épidémie de Covid-19 oblige. « A titre personnel, je vise les play-offs, mais à l’heure actuelle il est difficile de se projeter au-delà du prochain match, de la semaine suivante. » La situation sanitaire ? Le capitaine est un brin fataliste et appelle tout le monde à « s’adapter à la situation ».
« Pas de bonnes solutions »
La semaine dernière, il a goûté aux joies simples d’un déplacement au long cours. Huit mois que ça ne lui était plus arrivé. « L’envie de jouer » prend le dessus sur les contraintes inhérentes à l’épidémie : tests toutes les semaines, incertitude sur la tenue des rencontres, matchs décalés... Jusque-là épargné, le PB86 n’est hélas pas à l’abri de contaminations. « On essaie de faire attention. J’espère juste, si cela nous arrive, que ce ne sera pas après deux-trois mois de compétition. S’arrêter dix-quinze jours serait difficile. »
Quant à un éventuel arrêt temporaire de la saison, Kevin Mendy n’en voit pas l’intérêt. « Si c’est pour reprendre en janvier et que ce soit le même bazar après, quel intérêt, prolonge-t-il. De toutes façons, il n’y a pas de bonnes solutions dans le contexte actuel. »
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