L’Alteora Futuroscope fait partie des rares hôtels de la Vienne labellisés Afaq 26 000. Son directeur Bernard Maret met en avant cet engagement en matière de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) lors des processus 
de recrutement.

Romain Mudrak

Le7.info

A l’Alteora Futuroscope, les embauches ne se font pas au coin du bar. « Je ne suis pas un recruteur, je dois changer de casquette et me préparer psychologiquement »,
admet son directeur Bernard Maret. Le recrutement c’est « une méthode qui va du sourcing à l’intégration ». Il reçoit le candidat « avec beaucoup de respect » dans une salle de réunion. Le CV de ce dernier, il l’a lu évidemment. Mais c’est d’abord un moyen d’amorcer la discussion. « Je recherche avant tout une envie, car avec la motivation on peut faire plein de choses. »

Dans un secteur qui peine à se rendre attractif, la forme compte autant que le fond. Bernard Maret a placé la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) au cœur de ses préoccupations, jusqu’à décrocher le label Afaq 
26 000. La reconnaissance d’un « travail de longue haleine en faveur du développement durable et de la qualité de vie au travail » plutôt rare dans le milieu. Alors autant que cela se sache. « Les jeunes sont désormais sensibles à l’engagement de l’entreprise », 
souligne le dirigeant. Les profils sont aussi très différents maintenant. « Il faut garder l’esprit ouvert sur le monde tel qu’il est et voir au-delà des apparences. » La question de la rémunération doit arriver très vite dans l’échange, histoire d’être sur la même longueur d’onde. Et plus étonnant, Bernard Maret évoque aussi le départ du futur employé. « Aujourd’hui, quand les gens ont envie de partir, ils ne respectent plus le préavis. Il faut dédramatiser le départ. » 
En bonne intelligence, le salarié peut attendre la fin de la saison estivale, et même proposer son remplaçant.

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