Des empreintes digitales ont été prélevées sur le poignard qui a servi à tuer le président de l’université, le 1er mars dernier. Mais aucun suspect ne se profile à l’horizon.

Romain Mudrak

Le7.info

L’interrogatoire des proches du président de l’université assassiné continue. Les enquêteurs ne ménagent pas leur peine pour retrouver l’auteur de ce crime sordide commis dans la nuit du dimanche au lundi 1er mars, à l’intérieur de la cathédrale de Poitiers. Pourtant, malgré leurs efforts, l’investigation piétine. Des cadavres d’insectes et autres arthropodes prélevés sur les vêtements de la victime, ainsi que du sable recueilli sous ses chaussures, confirment la présence du président au lac de Saint-Cyr, quelques heures avant sa mort. « Les échantillons de sol ont été séparés par granulométrie et broyés pour être analysés par diverses techniques : microscopies, diffraction de rayons X, infrarouge », explique Pauline Andrieux, expert au sein du NCIES. Néanmoins, le président a pu se rendre ailleurs avant d’être assassiné.

Pendant ce temps-là, les spécialistes du NCIES ont relevé des empreintes digitales intactes sur le poignard qui a servi à perforer le corps du président à 27 reprises. La qualité de ces empreintes digitales permettra de confondre le premier suspect. « Si au moins douze ‘minuties’ apparaissent entre deux prélèvements, nous tiendrons le coupable », assure l’expert François Dorin. A suivre.

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