Le PB86 face à un premier sommet

Le PB démarre la deuxième phase de Nationale 1 par la réception de Caen, ce vendredi. Une équipe qui compte le même nombre de victoires au départ de ce marathon de trente-cinq jours. La recrue Courtney Stockard ne sera pas sur le parquet.

Arnault Varanne

Le7.info

Après trois semaines de pause, la Nationale 1 reprend ses droits ce vendredi avec le début de la deuxième phase du championnat. Les vingt-huit protagonistes sont désormais répartis en trois poules de dix, dix et huit équipes. Les premiers jouent la montée, les deuxièmes une place en play-offs et les derniers veulent éviter la descente en Nationale 2. 
Vous suivez ? Ok, alors on poursuit. Dixième de la poule A avec deux victoires pour six défaites -les résultats conservés de la première phase-, le Poitiers Basket 86 aura évidemment beaucoup de mal à monter en Pro B dès la mi-avril, sachant que Chartres, Rouen, Orchies ou encore Rennes (5v-3d) 
comptent trois victoires d’avance, quatre si l’on tient compte du goal-average particulier avec Chartres et Rennes. « Sans trop se leurrer, je ne vais pas dire qu’on aura la possibilité de finir à la première place. Il faut se servir de jouer le gratin de la N1 pour avancer, progresser et être le mieux possible au moment des play-offs », indique Andy Thornton-Jones, le coach. Poitiers est l’air de rien l’équipe en forme du moment avec douze victoires sur les quinze derniers matchs.

Ona Embo de retour

Mais le passé ne garantit rien, aussi récent soit-il. D’autant que si Bali Coulibaly devrait être rétabli pour la réception de Caen vendredi, Marcus Relphorde sera absent « encore quelques semaines ». D’où l’appel à un pigiste médical, l’ailier américain Courtney Stockard, vu en 1re division finlandaise et en 2e division allemande par le passé mais qui n’a pas joué depuis plus d’un an et demi. Et qui ne fera pas ses débuts face à Caen. « Il n'est pas qualifié et doit passer des examens médicaux en début de semaine prochaine », précise Andy Thornton-Jones. Les Poitevins tenteront malgré tout de prendre un bon départ face au Caen Basket Calvados. La dernière visite des Normands à Saint-Eloi s’était soldée par une victoire, synonyme d’élimination du PB en quart de finale des play-offs. Ce fameux vendredi 13 mai, Carl Ona Embo (en photo face à Marius Chambre) avait joué le rôle de matador dans son ancienne « arène », avec 20pts au total. Il sera là, comme Yanik Blanc, un autre ancien de la maison, excellent à la mène dans le Calvados. En revanche, Stéphane Eberlin devra se passer de Moïse Diamé, dont le genou a de nouveau flanché après plusieurs mois d’arrêt. Il sera remplacé par Baba Soma Samaké. L’intérieur malien sort d’une pige à Challans. 


L’exemple 
de La Rochelle

Pas épargné par les blessures, le CBC a verrouillé sa place en poule haute lors de l’avant-dernière journée de la phase régulière. Comme beaucoup de prétendants à la montée, le club à la meilleure affluence de Nationale 1(*) dispose d’une jolie profondeur de banc. « Caen fait partie des équipes qui ont de grosses ambitions, avec beaucoup d'expérience et de la densité physique. Mais on a nous aussi des armes », 
devise le technicien poitevin. Le staff technique a abordé la trêve internationale d’une façon radicalement différente de la saison passée. « On a donné aux joueurs huit jours de repos avant de reprendre. Nous avons privilégié la fraîcheur mentale et physique. Et je trouve que les joueurs ont bien répondu dans les quinze derniers jours. » L’avenir dira si ces choix sont payants. Clin d’œil de l’histoire, le 10e de la poule haute en 2021-2022 -La Rochelle- a fini par grimper en Pro B. 


(*)Avec 2 875 spectateurs 
en moyenne, devant Orchies 
(2 589), Le Havre (2 385) 
et Poitiers (2 088).

DR Solotiana

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