Aujourd'hui
De retour en France après trois années passées en Angleterre, Antonia Grace poursuit son rêve de chanson et de cinéma. L’adolescente de 13 ans, d’origine poitevine côté paternel, prépare un nouveau single « plus électro ».
« Tous les professionnels ont un pseudo. » Antonia a donc choisi le sien et troqué son patronyme contre celui de Grace, qu’elle prononce avec un parfait accent anglais. A 13 ans fraîchement sonnés le 23 décembre, la jeune fille d’origine poitevine -ses grands-parents paternels habitent dans la Vienne- vient de passer trois ans en Angleterre. Dans ses bagages, elle avait pris soin d’emporter sa passion pour le chant. De retour en France depuis moins de deux mois, dans les Hauts-de-France, sa petite musique intérieure résonne toujours. « C’est de plus en plus fort », confie Antonia, fan de Lady Gaga, David Guetta, Lana Del Rey… et Depeche Mode. Pas vraiment sa génération. Pourtant, « c’est ce qui m’a donné envie de chanter, explique-t-elle. A 7 ans, nous sommes allées à un concert, juste ma mère et moi. Je n’ai pas arrêté de faire le signe de cœur avec les mains, je suis apparue sur l’écran géant plusieurs fois et à un moment Dave Gahan m’a regardée et m’a envoyé un bisou. » Antonia, qui a commencé par faire du théâtre à 5 ans, a pris des cours de chant, de comédie musicale, elle a posé pour des publicités et passé l’audition du Jamel Comedy Kids. « Cela devait durer une quinzaine de minutes et j’y suis restée presque une heure », se souvient-elle. Elle a ainsi décroché le droit de partager la scène avec Jamel Debouzze et Anne Roumanoff, devant des milliers de spectateurs. L’expérience lui a donné des ailes, et la certitude qu’elle voulait « performer sur scène ».
En anglais dans le texte
Sélectionnée pour la finale mondiale du Vocal Star, elle s’est envolée en 2019 pour Hollywood. « Dans la salle il y avait des producteurs, et l’un d’eux m’a proposé de développer ma voix. » Ainsi la jeune fille s’est-elle retrouvée à enregistrer un premier single, N.E. Thing, dans le mythique studio d’Abbey Road, à Londres. En 2020, encouragée par sa famille et ses amis, Antonia a sorti un EP de cinq chansons à partir de ses propres textes, en laissant à son producteur le soin de proposer la musique. « Toutes mes chansons sont en anglais, le français ne correspond pas à mon style, plutôt pop rock. » Des singles ont suivi, près d’une dizaine. « Le prochain sera plus électro », lâche la jeune chanteuse qui jongle entre sa 4e, le travail vocal « le week-end et après l’école », et des auditions et castings. « Je voudrais aussi être actrice, ajoute-t-elle Et avocate parce que j’adore défendre les gens et que je suis compétitrice, j’aime gagner. » Le reste du temps, quand elle ne poursuit pas ses rêves d’avenir, Antonia pratique le tir à l’arc, un sport de combat et elle « joue au foot tous les jours au collège, pour [s]’amuser ».
Crédit photo : DR.
À lire aussi ...
Aujourd'hui
Expériences en apesanteur pour les élèves ingénieurs
Cinq étudiants de l’Isae-Ensma travaillent depuis plusieurs mois sur un projet de voile aérodynamique de désorbitation pour nano-satellites. Début octobre, deux d’entre eux ont pu tester leur équipement en apesanteur, au cours d’une série de vols paraboliques menés au départ de Bordeaux-Mérignac.