McCall fidèle à lui-même

Le troisième volet d’Equalizer lie une nouvelle fois violence et sentiment de justice. Certaines scènes sont à la limite de l’insoutenable… pour les âmes sensibles ! Un épilogue sans surprise.

Chris Ferreira

Le7.info

Direction le sud de l’Italie avec ses paysages à couper le souffle, sa mer transparente et son climat méditerranéen. C’est ici que Robert McCall est venu se ressourcer après avoir servi le gouvernement américain. Seule ombre au tableau, la Camorra. Cette mafia napolitaine sème la terreur en s’en prenant à la carabinieri et aux habitants. Commerces saccagés et brûlés, forces de l’ordre menacées et agressées, règlements de compte sur la place publique… Souhaitant mettre un terme à cette situation qui ne cesse de s’aggraver, McCall conseille vivement aux membres de cette organisation criminelle de mettre un terme à leurs activités malveillantes. Un avertissement complètement ignoré. L’Américain finit alors par tuer le numéro 2 de l’organisation, Marco. Le parrain de la mafia n’a alors qu’une seule chose en tête : venger la mort de son frère. Mais il n’en aura pas le temps et finira par être devancé…

Âmes sensibles s’abstenir ! Pendant 1h50, les scènes violentes et sanglantes se succèdent. Pendaison, décapitation, coups de pistolet et de couteau, empoisonnement, amputation… Le registre du morbide est omniprésent. Seule petite lueur au tableau du gore, la relation sans lendemain entre le personnage principal et Aminah, commerçante italienne incarnée par Gaia Scodellaro. Les brefs échanges entre le « justicier » et la très jolie Emma Collins, membre de la CIA, sont aussi limités. Au final, ce troisième volet d’Equalizer ressemble trait pour trait à d’autres œuvres cinématographiques américaines. L’hégémonie et la bienveillance des gendarmes du monde y sont magnifiées. Rien de neuf sous le soleil.

Réalisé par Antoine Fuqua avec Denzel Washington, Dakota Fanning (1h50).

 

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