Energie - MaPrimeRénov’, l’atout rénovation

Les aides dédiées à l’amélioration de la performance énergétique des logements font le bonheur de nombreux propriétaires. La plus connue et la plus incitative d’entre elles, baptisée MaPrimeRénov’, va voir son pouvoir renforcé en 2024. Présentation.

Le7.info

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Entré en vigueur le 1er janvier 2020, le dispositif MaPrimeRénov’ a vocation à encourager les propriétaires occupants, bailleurs ou syndicats de copropriétaires, à faire réaliser des travaux de rénovation énergétique de leur maison ou appartement. Les logements éligibles doivent avoir été construits depuis au moins 15 ans et occupés à titre de résidence principale. Seule exception à cette contrainte : le remplacement de chaudières au fioul par d’autres systèmes de chauffage est éligible à la prime pour des logements de plus de… 2 ans seulement.
En tant que propriétaire bailleur, vous ne pouvez bénéficier de MaPrimeRénov’ que si vous vous engagez à louer votre logement comme résidence principale pour une durée égale ou supérieure à cinq ans et pendant huit mois par an minimum.

Plusieurs types d’opérations, réalisées séparément ou de manière globale, peuvent être éligibles à la prime : isolation thermique, production de chaleur, d’eau chaude sanitaire, Ventilation mécanique contrôlée (VMC), audit énergétique…
La prime n’est accordée que si les travaux sont effectués par des entreprises labellisées RGE (Reconnu garant de l’environnement).

Aucun niveau de revenus n’est requis pour prétendre à MaPrimeRénov’. Le montant de la prime, forfaitaire, est quant à lui calculé au regard du gain écologique permis par les travaux et des conditions de ressources du foyer, actuellement classées selon quatre profils : revenus très modestes, modestes, intermédiaires et supérieurs.
Le forfait « rénovations globales » est passé, en 2023, de 7 000 à 10 000€ pour les ménages aux ressources intermédiaires, de 3 500 à 5 000€ pour les revenus supérieurs.

Les ménages qui souhaitent engager une rénovation globale de leur logement doivent obligatoirement passer par un accompagnement : Mon Accompagnateur Rénov’. Ce tiers de confiance agréé par l’État ou désigné par une collectivité locale sera présent auprès d’eux à chaque étape de leur projet et les aidera à lever les freins vers des travaux ambitieux, adaptés à leur situation.
A partir de 2024, cet accompagnement sera gratuit pour les ménages ayant un faible niveau de revenus. Ceux qui ne sont pas éligibles à la gratuité pourront en outre bénéficier d’une aide jusqu’à 2 000€, au lieu de 1 200€ à l’heure actuelle.

Renseignements et simulations sur maprimerenov.gouv.fr.

Des évolutions en 2024

Performance et efficacité

En 2024, MaPrimeRénov’ continuera d’évoluer selon deux piliers : un pilier 
« performance » pour réaliser des travaux d’ampleur avec un reste à charge minimal pour les ménages les plus modestes, et un pilier « efficacité » qui permettra de poursuivre les aides MaPrimeRénov’ pour les changements de chaudière et les petits bouquets de travaux combinant des gestes d’isolation et d’équipement de chauffage décarboné. Cette aide forfaitaire ne sera toutefois plus accessible aux ménages les plus aisés. Il ne sera en outre plus possible d’en bénéficier pour l’installation d’un nouveau système de chauffage dans une habitation mal isolée et considérée comme une passoire thermique, autrement dit notée F ou G par le Diagnostic de performance énergétique (DPE).


Des aides à l’appel

MaPrimeRénov’ est cumulable avec d’autres aides à la rénovation énergétique, telles que les Certificats d’économie d’énergie (CEE), les aides des collectivités locales, celles d’Action Logement et même le chèque énergie. Il est également à noter que la prime d’Etat peut être associée à un éco-PTZ d’un montant maximum de 30 000€ pour financer les travaux de rénovation énergétique non couverts par MaPrimeRénov’. Lesquels travaux, rappelons-le, bénéficient d’un taux de TVA réduit à 5,5%.

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