Au révélateur de 
l’Open masculin 86

La 35e édition de l’Open masculin 86 de tennis a débuté dimanche sur les courts couverts du Stade poitevin par les pré-qualifications. Place au tableau principal désormais avec en tête de série n°1 Aidan McHugh.

Claire Brugier

Le7.info

Il a marqué les annales du tournoi de façon indélébile. Alors qu’a débuté dimanche la 35e édition de l’Open masculin de tennis de la Vienne, Jo-Wilfried Tsonga, vainqueur en 2007, continue d’en incarner la devise : 
« révélateur de talents ». Ne s’est-il pas retrouvé peu après finaliste de l’Open d’Australie ? 
Mais l’ancien 5e mondial n’est pas le seul à avoir lancé sa carrière internationale sur les courts couverts du Stade poitevin. Cette année encore, l’Open 86 rassemble des joueurs autour de la 350e place au classement ATP qui tous aspirent à briller au soleil du tennis mondial. D’aucuns reviennent même, parmi lesquels le tenant du titre Sascha Gueymard-Wayenburg, 453e mondial. La compétition verra également le retour, sur la chaise de juge-arbitre, de Carlos Ramos, déjà présent en… 2007. Parmi les quarante-huit inscrits au tableau final, on trouve aussi le Britannique Aidan McHugh, 346e mondial et tête de série n°1, Kenny de Schepper, aujourd’hui 487e mondial mais qui a accroché une 62e place en 2014, ou encore Adrien Gobat, 556e, champion de France à 13 ans, originaire de Thuré et ancien pensionnaire du pôle France du Creps de Poitiers. Soit « un tableau très relevé », analyse Bruno Quinton.

Donner envie

« Mais le tournoi n’est pas que le tableau final », précise le nouveau directeur de l’Open 86 masculin qui a succédé à Jean-Paul Orillard. Les préqualifications, disputées par quelque 60 joueurs régionaux, ont permis d’offrir des wild cards aux finalistes, les Français Léo Cohen-Bacrie (-2/6) et Marco Maric (0). Un talent du Stade poitevin a également eu droit au précieux sésame, Raphaël Lessire, 1/6 à 17 ans à peine.

Avec une dotation de 15 000$, l’Open 86 fait partie des Futures, l’échelon le plus bas des tournois de tennis professionnels. Néanmoins son organisation constitue chaque année une gageure, avec un budget global de plus de 120 000€, dont 
50 000€ en contributions volontaires. « On ne fait pas partie des plus gros, ni des plus forts, ni des tournois qui attirent les 
50 premiers mondiaux, pour cela il faudrait d’autres structures et financements, mais nous souhaitons qu’il donne envie à des jeunes de faire carrière dans le tennis et de travailler », souligne Martine Apercé, vice-présidente de la Ligue Nouvelle-Aquitaine qui est, avec le Département, l’un des partenaires historiques du Stade poitevin tennis dans cette aventure internationale.

Renseignements sur stadepoitevintennis.fr. La programmation des matchs est consultable la veille.

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