L’avenir est au e-learning

Le e-learning ou méthode d’apprentissage en français consiste à utiliser Internet et des outils multimédias pour dispenser un savoir. Un marché en pleine croissance sur lequel des acteurs locaux tentent de s’imposer.

Arnault Varanne

Le7.info

 “Au sens où je l’entends, le e-learning réunit deux conditions : une relation spécifique entre un apprenant et un enseignant et la nécessité d’un suivi, d’un accompagnement synchrone ou asynchrone qui permet de voir la progression de l’apprenant”. Directeur de la formation du Centre national d’enseignement à distance, Bernard Cornu a une idée très précise de ce que recouvre la notion d’apprentissage à distance. Et pour cause, le haut fonctionnaire a écrit un chapitre sur la question dans l’ouvrage intitulé “La société de l’information : glossaire critique”, édité à la Documentation française.


Force de frappe

Marché juteux par excellence, le e-learning concerne aujourd’hui principalement la formation de salariés des grandes entreprises. Mais, demain, la méthode devrait se démocratiser et se “banaliser”. Au côté d’acteurs privés tels que KTM Advance, l’un des leaders européens, le cluster ”Cité des savoirs”, tente de s’arroger une part du gâteau de ce “nouveau” mode d’apprentissage. Le Cned, le Cnam, l’Esen, le CNDP et l’Université de Poitiers composent ce Groupement d’intérêt public dont la vocation consiste à “proposer des outils de formation, des contenus multimédias clé en main, mener des programmes de recherche…” Véritablement lancé en décembre 2007, le cluster animé par Christel Lefèvre commence à faire parler de lui. “Nous souhaitons devenir une force de frappe à l’international sur l’ingénierie de la formation à distance, un domaine sur lequel nous sommes reconnus”, précise Christel Lefèvre. En compagnie d’un autre membre du GIP, l’intéressée était d’ailleurs à Sfax (Tunisie) pas plus tard que le week-end dernier. Une première prise de contacts avec la Technopole locale qui vise un fort développement dans... le e-learning. La Cité des savoirs annonce également des ”contacts très avancés” avec un “grand acteur de l’énergie”. A suivre.

 

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