Les ambassadeurs de Poitiers

Pour sa rentrée solennelle, l’université a invité cet après-midi d’anciens étudiants étrangers qui ont obtenu des postes importants dans les hautes instances de leur pays. Le «7» en a contacté certains.

Romain Mudrak

Le7.info

Jean Koulidiati (notre photo), président de l’université de Ouagadougou (Burkina Faso) : «J'ai découvert Poitiers, son université et son peuple en 1998. J'étais stagiaire à l'Ensma, dans l'équipe de Jean Claude Goudeau. Des liens amicaux se sont établis. Des associations à but humanitaire ont été créées comme ''Un enfant un Cartable'', 'Tourisme Solidaire et Equitable''. Mais avant tout cela, l'association créée par  Claude Agbangla '' Université sans frontières''  a ouvert le chemin pour des contacts intellectuels et amicaux durables.»

Cristina Robalo-Cordeiro, Vice-présidente de l’université de Coïmbra (Portugal) : «Je peux dire que j’ai choisi Poitiers à Paris. Tandis que mes camarades souhaitaient préparer leur thèse dans la capitale et nulle part ailleurs, j’ai préféré une ville à l’échelle humaine comme la mienne. Poitiers et Coimbra se ressemblent beaucoup. J’ai passé trois ans à Poitiers où nous sommes arrivés, mon mari et moi, en septembre 1977. Mes études de littérature française m’ont passionné. J’étais fascinée par la personnalité et la culture de certains professeurs. Je suis revenue très souvent depuis afin de revoir des amis. A titre professionnel, j’ai tout fait pour que l’Université de Coimbra noue des relations privilégiées avec celle de Poitiers. Je me sens Poitevine. Ma fille, ingénieur mécanicien, s’est également éprise de Poitiers à force de participer aux rencontres du CNRS au Futuroscope.»

Xiaoqing Gan, Président de l’université de Jiujiang (Chine) : «En octobre 1991, je suis venu à l’Université de Poitiers pour des études approfondies de Mathématiques. Boursier du gouvernement chinois, j’ai profité de la politique “Reformé et Ouvert au monde” de la Chine. Les enseignants m’ont toujours encouragé. J’ai conservé des liens amicaux avec certains. Dès 1996, j’ai commencé à tisser les liens entre les universités de Nanchang et Poitiers. Le Master d’administration des entreprises (MAE) a été reconnu par les autorités franco-chinoises comme un exemple de coopération entre nos deux pays. En 2005, j’ai tout fait pour que l’Institut Confucius et la société ZTE s’installent à Poitiers.»

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