« Coubertin, c’est mythique ! »

Des premiers pas de l’automne à la finale de Coubertin, Poitiers Volley a vécu une saison intense. A la veille du sommet parisien, Olivier Lecat navigue entre bilans, espoirs et projections.

Nicolas Boursier

Le7.info

 LA FINALE SUR UN MATCH 

« C’est dommage pour l’aspect économique et les rentrées financières des deux clubs. Mais la fédé a le mérite de faire des essais, dans un sport qui a peu tendance à bouger. Et puis, reconnaissons que Paris et Coubertin, c’est mythique. Sur un match, tout peut arriver. » 

L’ADVERSAIRE

« Tours a deux atouts majeurs dans sa manche : une sécurité impressionnante en bout de filet avec David Konecny et Earvin N’Gapeth, et une profondeur de banc que nous sommes loin de posséder.  Il y a aussi beaucoup d’expérience, emmagasinée avec le temps pour les uns, avec la Ligue des Champions cette année pour les plus jeunes. Une vraie belle équipe. »

LA CLE DE LA RENCONTRE

« Le fait de dire « de la rencontre » suffit à planter le décor. Sur une partie unique, tout est jouable. Personne n’est invincible. A la condition de l’appréhender avec un état d’esprit irréprochable. Le meilleur moyen de se planter, c’est d’y aller en ayant peur de perdre. »

LA SAISON

« Comment ne pas dire qu’elle a été formidable ? Avec les problèmes financiers du club, la suspension de Nico Maréchal, les blessures, d’Oliver notamment, il fallait avoir les reins solides. L’esprit a été a été fantastique. Je connaissais les qualités de joueurs de tous ces mecs, j’ai eu la confirmation qu’ils avaient tous une grande âme. J’ajouterai quand même que les dirigeants ont tout fait pour nous montrer le chemin, en se battant à nos côtés. Nous n’avons fait que leur renvoyer l’ascenseur. »

LES PLAY-OFFS

« Sans doute avons-nous été, moi y compris, trop faibles dans l’approche du match face à Nantes. On a fait un super truc là-bas, avant de redouter sur la belle. Je crois sincèrement  que ça aurait été plus facile de la jouer chez eux. Contre Sète, on a senti un vent de révolte. Les gars ont voulu la finale, ils sont allés la chercher. »

NICOLAS MARECHAL

« On ne peut être qu’en colère contre une telle négligence. Mais la frustration a vite pris le pas. Je trouve malgré tout que la sanction a été disproportionnée. Son absence nous rattrapera-t-elle sur cette finale ? On verra. »

L’EQUIPE 2001-2012

« On n’a pas pu trouver d’accord avec Antonin. C’est dommage, car il voulait rester.  Maintenant, il va falloir trouver un joueur de son calibre. Pas facile. Pour le reste de l’effectif, j’ai bon espoir d’en garder un maximum. Les discussions sont en cours. Je pense pouvoir dire, à cet instant, qu’avec Nuno, Oli, Jean-Phi, Marc, Andre et Nico, c’est bien parti ! »

OLIVIER LECAT 

« J’ai encore une année de contrat. Je suis bien ici. J’ai bien grandi et j’ai encore envie de grandir. En cinq ans, j’ai fait trois finales de championnat, deux « final four » européens, je ne me lasse pas. Mais il y a encore beaucoup à faire. L’équipe de France ? Pas cet été, je prends des vacances. »

LA LIGUE DES CHAMPIONS

« C’est un formidable cadeau pour le club. Une vitrine. L’occasion d’insuffler une nouvelle énergie. Les Arènes ? Bien sûr qu’on les aura. Je ne vois pas comment la Mairie pourrait faire autrement. »

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