Virginie Calmels veut « changer les choses »

Tête de liste de l’alliance « Les Républicains-UDI-Modem » aux Régionales, Virginie Calmels a effectué aujourd'hui sa première visite dans la Vienne. La 1re adjointe d’Alain Juppé à Bordeaux s’inscrit à rebours de son principal adversaire, le socialiste Alain Rousset. Morceaux choisis.

Arnault Varanne

Le7.info

Une « préférence aquitaine » ?
« Je n’ai pas de tropisme aquitain ou bordelais puisque je n’y suis élu que depuis un an. Je n’ai pas non plus de déformation lié à un historique. J’arrive en toute humilité, avec un immense défi à relever. Je pense qu’il faut avant tout intégrer les problématiques locales et départementales et, à ce titre, je veux pouvoir m’appuyer sur les élus locaux. »
 
Son management 
« Je viens du monde de l’entreprise et j’ai toujours fonctionné en mode projets. Je sais ce que sont la modernité numérique et le travail en réseau. Les entreprises peuvent le faire, je ne vois pas pourquoi une collectivité n’en serait pas capable. Cela signifie qu’on ne va pas mettre tous les centres de décision à Bordeaux. Ils doivent rester sur l’ensemble du territoire. Ce qui me différencie des sortants, c’est que je ne considère pas que nous devons faire l’addition des trois régions et ne rien changer. Il y a une espèce de discours anesthésiant pour rassurer les fonctionnaires. Je crois au contraire qu’il faut dire la vérité. Si on fait cette réforme territoriale, c’est bien pour changer des choses ! »
 
L’économie
« Je n’ai pas envie que cette région soit l’addition de trois taux de chômage. Les bilans ne sont pas brillants dans les trois régions concernées. Cette grande région, c’est l’occasion d’appréhender la dimension économique différemment. Ce sera sans doute une différence avec mon opposant politique. Contrairement à Alain Rouset, je ne crois pas qu’il faille du super-interventionnisme et de la super-centralisation. Je ne suis pas pour une économie administrée et des emplois aidés. Je préfère accompagner les talents des territoires. »

Le sondage qui la donne battue
« Je le trouve encourageant car, au-delà de mon handicap de notoriété qui est évident dans la grande région, je fais jeu égal avec Alain Rousset au premier tour (29% contre 30%, Ndlr). C’est plutôt encourageant. Le deuxième tour ? Bien malin celui qui saura ce qui se passera dans six mois. La campagne n’a pas encore démarré ! Depuis le début, cela ne fait aucun secret que je suis challenger. »

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