
Aujourd'hui
Pourquoi vous lancez-vous dans la course aux Législatives ?
« C’est d’abord une volonté de continuer à m’engager pour changer les choses. Pourquoi maintenant ? Parce que j’ai l’impression d’avoir acquis une expérience suffisante pour prétendre à un mandat de ce type. »
Est-on plus efficace lorsqu’on siège à l’Assemblée que dans une collectivité locale ?
« Les deux niveaux sont complémentaires. Mais pour ma part, je ne cumulerai pas les mandats et je démissionnerai du Département si je suis élue députée. Personne n’est irremplaçable. J’ai cette envie de participer à la profonde mutation du territoire, de manière différente. »
Vous partez avec le soutien de Catherine Coutelle…
« En politique, il y a les héritiers et les autres. Je fais plutôt partie de la deuxième catégorie. Je viens d’un milieu très modeste, où la politique n’était pas ancrée. J’ai construit une histoire et un militantisme qui me sont propres. J’ai rencontré des gens avec lesquels j’ai travaillé sur le fond. C’est ce qui fait que je dispose d’un certain nombre de soutiens, dont celui de Catherine Coutelle, qui m’a aidée à devenir conseillère départementale. »
Il y aura sans doute une primaire interne au PS pour désigner le candidat. Qu’est-ce qui pourrait permettre à la gauche de garder la circonscription ?
« Celui ou celle qui sera capable de créer une ambition collective a toutes les chances de l’emporter. C’est ce que j’ai envie de faire, autour de valeurs fortes. L’enjeu sera aussi de reconstruire une gauche différente. Les partis traditionnels sont arrivés au bout, alors même que les volontés d’engagement sont fortes. Il faut arrêter d’être sur des écuries électorales et construire un vrai engagement de terrain. »
Ce qui signifie que vous mettrez l’étiquette PS au second plan ?
« Pas du tout ! Je n’ai jamais masqué mon appartenance au Parti socialiste. J’en suis fière, même encore aujourd’hui. Ce parti m’a appris énormément L’étiquette n’est donc pas honteuse. Maintenant, il faut la dépasser et rassembler. »
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