OMS : Jean Hamache en « pompier de service »

Michel Vaudel démissionnaire, Jean Hamache lui succède dans le fauteuil de président de l’Office municipal des sports de Poitiers. Avec l’intention de calmer le jeu avec la Ville, dont son prédécesseur avait critiqué l’absence de politique sportive. Le judoka relève le gant.

Arnault Varanne

Le7.info

« On n’est pas là pour faire la guerre... » La petite phrase en préambule plante le décor du moment. Plus habitué « aux seconds rôles » qu’aux premiers, Jean Hamache débarque à la tête de l’Office municipal des sports de Poitiers dans le rôle de casque bleu, voire de « pompier de service », quelques mois après la lettre ouverte signée Michel Vaudel -et des présidentes du Stade poitevin et du PEC omnisports- sur l’inertie de la nouvelle municipalité et sa « remise en cause des critères de subvention ». La missive a été peu appréciée à l’hôtel de Ville et le président de l’OMS a fini par renoncer à son poste, après douze ans de « règne ».

A 75 ans, le vice-président du Stade poitevin judo ju-jitsu veut calmer le jeu, conscient que les 110 associations affiliées à l’OMS 
« attendent autre chose de nous ». 
Et pas seulement parce que la collectivité finance largement l’Office... « On a une carte à jouer pour redynamiser les clubs touchés par le Covid, avance-t-il. Madame la Maire nous a dit que nous avions des moyens et qu’il fallait donc que nous nous fixions des objectifs. » Jean Hamache veut 
« sortir des conflits », sans toutefois s’attaquer à la problématique des subventions, sous ou surévaluées selon les points de vue. 
« C’est une question très délicate... »

Un bus médical ?

Plus concrètement, l’ancien membre du Comité départemental olympique et sportif de la Vienne (Cdos) entend 
« revoir la cérémonie de remise des récompenses », un événement « trop long. Il faut en faire une fête, une animation ! » Dans les tuyaux aussi, la mise en place à l’horizon « 2024-2025 » d’un bus médical qui sillonnerait la ville, l’agglo voire la Vienne, à la carte. « Pour faire de la prévention et pouvoir délivrer le certificat d’absence de contre-indication à la pratique sportive, complète Marine Tessier, salariée de l’OMS. Le médecin du sport peut aussi faire des électrocardiogrammes. Septembre et octobre seront les plus gros mois. »

Reste la question du déménagement de l’Office municipal des sports, dans l’air depuis quelques années déjà. La piste qui menait à Rebeilleau a fait long feu, celle conduisant à la caserne de Pont-Achard tiendrait la corde. Un 
« pompier de service » dans les anciens locaux des soldats du feu, avouez que le symbole serait fort.

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