Jim Seymour connaît la chanson

En l’absence de Kentan Facey jusqu’à la fin du mois d’octobre, Jim Seymour devrait logiquement passer plus de temps sur le parquet. Pour sa quatrième saison en Pro B, l’intérieur guadeloupéen n’est pas plus impressionné que cela.

Arnault Varanne

Le7.info

Avec Kevin Mendy, vous êtes les deux derniers 
« survivants » de l’équipe descendue en Nationale 1 en 2021. Quel sentiment vous a procuré l’accession ?
« C’était un objectif de remonter avec Poitiers, on y est arrivé ! 
Je suis content de retrouver ce niveau, la Pro B, où Poitiers est attendu aux yeux de tout le monde. C’est un club historique de cette division. »

La Nationale 1 a semble-t-il permis de régénérer le club... 

« On a vécu deux saisons horribles. La première, on a été sauvé par le Covid, le meilleur défenseur de l’année ! (rire). La saison d’après a été bonne en termes de bilan, mais la déception de ne pas monter a été difficile évacuer dans le groupe. Le fait d’enchaîner quatorze victoires d’affilée l’année d’après et de tomber sur un super groupe la suivante, c’est vraiment un régal. On a été baigné dans une atmosphère où nous visions le haut de tableau, la montée. C’est tellement différent de jouer le maintien, surtout en N1 ! »

Justement, l’objectif du maintien en Pro B n’est-il pas trop limitant ?
« Il ne faut pas se fixer de limites. On va voir comment la saison démarre, gagner un maximum de matchs et, pourquoi pas, parler d’autre chose. Il y a pas mal de joueurs d’expérience dans notre équipe et on est tous des compétiteurs... Le maintien n’est pas une finalité en soi. »

L’équipe démarre la saison régulière sans Kentan Facey. Qu’est-ce que ça change pour vous ?
« Je ne me mets pas de pression supplémentaire sur les épaules. Démarrer les matchs ne change pas grand-chose. Après, là où je dois être vigilant, c’est sur la gestion des fautes, surtout avec un arbitre en plus. Mais mon rôle ne changera pas, je laisse le jeu venir à moi. On devra tous faire un peu plus en l’absence de Kentan (Facey). Beaucoup de gars sont polyvalents et peuvent évoluer sur plusieurs postes. »

Après sept saisons au club, vous sentez-vous l’âme d’un repère vis-à-vis des supporters ?
« Les gens ont pris l’habitude de me voir ici (sourire). Je suis bien dans ce club. On est dans un sport où la stabilité est rare. Là, j’ai l’opportunité de continuer ici et j’en suis ravi. Quand les étrangers arrivent, ils viennent souvent me demander des infos sur la ville. Je suis là aussi pour ça ! »


Vous allez croiser beaucoup d’anciens Poitevins sur la route...
« Chris (Dauby), on s’écrit souvent. Yvann (Mbaya), on a passé une super année tous les deux. Bathiste (Tchouaffé), je n’en parle même pas, j’ai passé une super saison avec lui en dehors du terrain... Il y a plein de joueurs que je suis content d’affronter. Quand on est passé dans un club, on a souvent à cœur de briller. »

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