Surprenants Culs Gelés Show

Le collectif du Taco organise de vendredi à dimanche la 7e édition des Culs Gelés Show, un festival d’arts de la rue gratuit et tout public, à jamais ancré à Dissay et toujours surprenant.

Claire Brugier

Le7.info

On croyait la saison des festivals de rue terminée, et pourtant… Un village d’irréductibles artivistes persiste à narguer le calendrier. Rassemblés au sein du Théâtre à ciel ouvert (Taco), ces habitants de Dissay et la Cie Midi 12 organisent comme chaque année en plein mois de novembre (!), 
et avec la complicité de la municipalité, le bien-nommé festival des Culs Gelés Show. Si la météo n’est jamais garantie, l’esprit du collectif disséen ne varie pas : faire de la commune une scène ouverte et permanente et stimuler l’implication citoyenne et artistique des habitants par le biais des arts de la rue. « Il n’y a pas une année qui ressemble à une autre, remarque Anne-Marie Aranda, l’une de ces artivistes. L’idée est de surprendre. » Le Taco peut « frapper » n’importe quand et surtout n’importe où, toujours dans l’espace public « pour allier spectacle de rue et vie du territoire ».

Depuis sa création en 2015, le collectif -une quinzaine de bénévoles et artistes de Midi 12- 
a déjà proposé vingt-trois de ces impromptus mais son rendez-vous phare reste les Culs Gelés Show, un « festival d’hiver et varié » animé par des compagnies professionnelles. Tout public, la manifestation est aussi entièrement gratuite, même si une participation au chapeau est évidemment possible.

Avec Isabelle Autissier

Durant tout le week-end, la 7e édition du festival va mêler musique et théâtre avec la Cie L’Herbe d’or et son duo violoncelle et petites harpes, Laurent Sureau et ses multiples instruments, le Tungstène Théâtre et ses fables sur la violence au travail, la Cie Mouton Major et son regard sur le monde agricole ou encore les mots d’amour de la Cie Répète un peu pour voir. Le voyage se terminera en mer sur le bateau imaginaire de la navigatrice Isabelle Autissier, accompagnée de Pascale Ducourtioux. Si les rendez-vous sont tous fixés salle Galipeau ou square du presbytère, le Taco est taquin et se réserve le droit d’emmener le public ailleurs au gré d’une scénographie de sa fabrication. Et pour sustenter leurs hôtes, les artivistes du Taco tiennent une buvette et se mettent aux fourneaux pour proposer une petite restauration à base de produits glanés en circuits courts. La recette du festival est connue et savoureuse, ne reste plus qu’à déguster.

Plus d’infos sur Facebook Le TACO et dissay.fr.

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