Drop’N’shoot, le sport à la carte

Figure de proue du PB86, Pierre-Yves Guillard se lance dans les affaires avec la complicité d’Antoine et Médéric Chaumont. Les trois compères viennent d’ouvrir Drop’N’Shoot, rue du Chaudron d’Or à Poitiers. Un café des sports d’un nouveau genre.

Arnault Varanne

Le7.info

D’Angleterre et d’Australie, Antoine Chaumont a ramené dans ses bagages des tonnes de souvenirs. Et quelques  idées aussi. « Drop’N’Shoot, c’est un condensé de plusieurs concepts que j’ai découverts à l’étranger, admet le  gérant de L’Havanita, voisin de palier du nouveau sport café, ouvert mi-décembre rue du Chaudron d’Or. Histoire de  jouer « la complémentarité » avec le bar latino, Antoine et ses associés, son frère Médéric et l’intérieur du PB,  Pierre-Yves Guillard, déclinent une offre autour du « sport sous toutes ses formes ». « Notre ambition, admettent les trois associés, c’est de diffuser tous les événements sportifs possibles, de la Ligue des champions aux JO. » Douze écrans LCD et un vidéoprojecteur au fond de la salle permettent de suivre jusqu’à quatre matchs ou combats en simultané, avec quatre-vingts personnes maximum. Le tout, dans une ambiance tamisée, « chaleureuse » et « conviviale ». « Le sport est  indémodable et touche toutes les classes sociales, indique Médéric. Nous espérons vraiment devenir la référence dans ce domaine. »

Paris en ligne ?

Au-delà de cette nouveauté, Drop’N’Shoot lorgne sérieusement le « marché » des paris sportifs en ligne. En sus des cinq tireuses à bière accessibles à table -encore une nouveauté importée-, les frères Chaumont et « PYG » ont prévu trois emplacements pour des bornes interactives. « On négocie avec des bookmakers pour que les clients puissent parier dans l’établissement, sans pour autant se transformer en cyber-café. On devrait aboutir courant 2011. »

Avant cela, le sport café devrait s’offrir une inauguration en grande pompe en janvier. Avec, évidemment, beaucoup de sportifs au rendez-vous. Pierre-Yves Guillard s’en délecte d’avance. «J’aimerais bien créer une rencontre entre les sportifs de la ville, avance l’enfant du Poitou. Ce projet me tient à coeur, c’est une forme d’aventure à laquelle j’ai voulu m’associer. » De là à imaginer que « Beef » (26 ans) prépare déjà sa reconversion, il n’y a qu’un pas que nous ne franchirons pas… Un pas de Géant, c’est certain !

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