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Connaissez-vous l’abhyanga indien? Derrière ce nom barbare se cachent des techniques de modelage qui soulagent tout particulièrement les futures mamans.
Sautes d’humeur, courbatures, vomissements... Le quotidien des femmes enceintes n’est pas tout rose. Caroline avoue même que, lors de ses deux grossesses, elle aurait fortement apprécié « des pauses détente uniquement tournées vers le bienêtre ».
C’est pourquoi cette ancienne animatrice sociale a décidé de se former aux massages abhyanga indiens, «spécialement conçus pour les femmes qui attendent un enfant. » Elle a créé son auto-entreprise, Alakala, et effectue des « modelages prénataux ». « Mais cela ne s’apparente à aucune pratique médicale », prévient Caroline. Cette technique permet seulement, via des gestes précis, « d’assouplir le périnée et le bassin ». « En fait, contrairement aux massages en instituts traditionnels, celui-ci prend en compte la transformation du corps durant la grossesse », explique-t-elle.
Trois mouvements sont pratiqués pour atténuer les désagréments occasionnés durant cette période. Pour commencer, « l’harmonisation ». Un premier massage enrobant qui permet une meilleure circulation du sang. Les vergetures s’en trouvent diminuées. Ensuite, vient la « stimulation ». La friction des muscles dynamise les futures mamans fatiguées. Enfin, la libération. Toute la tension accumulée s’envole une fois les nerfs dénoués.
« Cela fait du bien à mes clientes de se faire chouchouter avant l’accouchement, admet Caroline. Le jour même, si elles en ressentent le besoin, je peux exercer un massage très léger du ventre pour les détendre. »
Si le modelage peut s’effectuer tout juste avant que le bout-de-chou ne pointe le bout de son nez, il est contre-indiqué avant le quatrième mois de grossesse. « Il y a un risque de fausse-couche car le corps est manipulé », éclaire la dame aux mains expertes. Ce danger écarté, il n’y a plus qu’à se laisser envelopper d’huile de sésame tiède et attendre bébé.
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