
Aujourd'hui
"Un ingénieur remplace un littéraire", plaisante le nouveau patron de Lisea. Autant dire que Laurent Cavrois est dans son élément. Il s'occupait auparavant de Mésea, la société qui sera chargé de l'entretien de l'infrastructure, une fois la ligne en service, le 1er septembre 2017. C'est lui aussi qui a piloté la division des appels d'offres, lorsque Lisea et ses actionnaires (dont le principal est Vinci) ont remporté la concession sur cinquante ans.
Investissement à long terme
Rencontré cet après-midi, Hervé Tricot est d'ailleurs revenu sur ce point en indiquant, sans être volontairement très précis, que "la concession ne sera pas rentable dans sa première partie", autrement dit au cours des vingt-cinq premières années. "C'est un investissement à long terme".
Le train des riches ?
Laurent Cavrois s'est aussi exprimé sur une éventuelle augmentation du prix du billet de train entre Paris et Bordeaux. Pour lui, le péage payé à Liséa représentera "35% du coût total d'un voyage". "En admettant que l'on soit plus cher que les tarifs pratiqués actuellement par Réseau ferré de France, notre part sera, au maximum, entre 5 et 7% plus élevée qu'auparavant, poursuit-il. Or, j'ai bien peur que le prix du billet n'augmente davantage." Historiquement, sur les autres lignes rénovées, "le billet a progressé jusqu'à 20%", indique-t-il.
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