Décoration : une petite touche Sixties

Pour donner une petite touche Sixties à son intérieur, quelques détails suffisent. Petite visite en sept étapes au royaume de la pop culture avec Jonathan Alix, un amateur éclairé du design de cette époque.

Claire Brugier

Le7.info

En préambule
« Les années 60 sont dominées par la pop culture. A cette époque, tout devient plus coloré, plus arrondi, plus rigolo, résume Jonathan Alix. On a Andy Warhol aux Etats-Unis, les Beatles en Angleterre et Claude François en France. C’est aussi l’ère du tout-plastique, qui s’arrêtera ensuite avec la crise du pétrole. On recherche des objets esthétiques et non plus seulement fonctionnels. On tente de nouvelles formes, de nouveaux matériaux comme la fibre de verre. Il ne s’agit plus de reconstruire vite comme après-guerre. »

L’avènement des couleurs pop
Haro sur les couleurs vives avec beaucoup de orange, du marron, du jaune… Et pas seulement dans les tapisseries. On les retrouve partout, y compris voire surtout dans la cuisine, avec des cafetières, des grille-pains aux couleurs vives mais aussi des pots divers.

Le mange-disque,
un essentiel
Pour Jonathan Alix, c’est LE détail qui apporte immédiatement une petite touche vintage à un intérieur. Pour peu qu’il soit accompagné d’une pochette de vinyl d’époque, genre Brigitte Bardot ou Claude François, on est tout de suite dans le thème. Evidemment, on peut aussi lui substituer une platine 
45 tours, « l’ancêtre du titre MP3 ou du CD 2 titres », traduit le collectionneur.

Les céramiques Germany,
une évidence
« On en trouve partout », constate Jonathan Alix. Et pour cause ! Les céramiques West Germany ont inondé le marché de la décoration dans les années 50 à 70. Emaillées et moulurées à souhait, elles existent sous toutes les formes et pour tous les goûts.

Ah, le pied tulipe !
Pour les chaises, les tables, les lampes… bref tout ce qui a un pied, le pied tulipe est un incontournable du mobilier Sixties. Il est l’emblème de toutes les formes arrondies qui caractérisent les objets de cette époque, jusqu’aux radios-réveils ou aux poignées de meubles, en plastique souvent !

Objectif Lune
« On est en plein dans le Space Age, ce sont les premiers pas sur la Lune… Le mobilier s’inspire beaucoup de la science-fiction. » Il devient rond, lunaire, quelle que soit la taille. On trouve aussi bien des enceintes que le fameux egg chair, le fauteuil œuf.

Sur les murs aussi
On les associe à l’architecte et designer suédois Nisse Strinning. Les étagères murales String s’adaptent à tous les intérieurs et sont modulables à souhait, avec leurs montants en métal. « On peut y déposer des bibelots et figurines, une pochette de 45 tours… Tout ce qui rappelle la jeunesse ou le vintage. » On peut aussi accrocher au mur des valeurs sûres, Andy Warhol bien sûr, le pape du pop art, mais aussi de vieilles affiches publicitaires.

Le formica évidemment
Résumer le mobilier Sixties au formica serait une erreur mais ne pas le mentionner également. Impossible d’être hors sujet avec une chaise et quelques tables, voire un buffet pour les plus téméraires. On peut aussi penser au rotin, remis au goût du jour ces dernières années.

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