
Hier
Depuis le 1er janvier 2016, Poitiers n’est plus capitale régionale. Les réactions ont été vives et les articles sur les conséquences économiques nombreux. Il faut dire que cet événement a marqué un tournant dans l’histoire de la ville. Un collectif d’universitaires dirigé par l’historien Fabrice Vigier revient sur ce passé glorieux à travers un essai d’histoire administrative, du Ier siècle à 2015 intitulé Poitiers, capitale de province.
La taille de l’amphithéâtre (lire ci-dessus), l’importance des Thermes de Saint-Germain démontrent la position de Limonum, principale cité des Pictons, à l’époque antique. Au Moyen Age, Poitiers devient quelques années la capitale du royaume. Sous l’Ancien Régime et après la Révolution, elle garde un statut de commandement. Et aujourd’hui ? Dans le dernier chapitre intitulé « Poitiers, héritière sans testament », l’économiste Pascal Chauchefoin répond aux déclinistes de tout poils en professant que les activités phares de la ville (l’éducation, la culture, la santé), « génèrent de nombreux emplois publics et privés ». « Tournée vers l’humain, Poitiers est très bien placée dans les tendances économiques demain », poursuit-il De quoi en faire une place forte, même sans capitale.
À lire aussi ...