
Aujourd'hui
Scénario en cours à la Villa Bloch
La Villa Bloch, à Poitiers, accueille jusqu’à la fin de la semaine Arthur Beaupère. L’acteur, scénariste et réalisateur y travaille au scénario très personnel de son premier long-métrage.
Sa venue
« A l’échelon supérieur, j’étais back-up ces dernières saisons. Je me suis posé la question avec mon agent du meilleur moyen de franchir un cap et d’avoir les clés d’une équipe, avec d’autres joueurs bien sûr. L’idée est d’avoir plus de responsabilités et de temps de jeu pour m’aguerrir. J’ai aussi envie qu’on redonne une bonne image du PB86 qui a connu deux saisons difficiles. La cerise sur le gâteau, ce serait de monter en Pro B,
même si c’est difficile. »
Son premier bilan de la prépa
« On a hâte de démarrer (entretien réalisé avant le match face à Challans, ndlr), ça va être une longue saison, en espérant qu’elle ne soit pas entrecoupée par le Covid. On a montré de belles choses, je suis enthousiaste. On a un groupe complet et complémentaire. Face à La Rochelle (mercredi, 65-67), on avait envie de bien faire, mais on a peut-être confondu vitesse et précipitation. J’espère que cela paiera en championnat. »
Sa meilleure évaluation
en carrière
25 avec Blois le 11 mai 2021. Sa ligne de stats : 13pts, 8rbds, 6pds face à Denain.
Et sinon ?
Un défaut ?
« Un peu trop dur avec moi-même, je me laisse parfois peu de temps de repos. »
Une qualité ?
« Altruiste. »
Ton surnom
« Matt ou Tao, un surnom qu’on m’a donné l’année dernière à Blois. Les deux me vont ! »
Gamin, tu rêvais...
« D’être joueur pro, mais pas forcément en NBA. Je rêvais aussi un peu de moto... »
Ce que tu n’aimes pas qu’on dise de toi...
« Que je suis égoïste. »
Ta plus grosse peur...
« Perdre un membre de ma famille. Sur le plan basket, me blesser gravement. Je touche du bois. »
Un don caché...
« Mes proches disent que je cuisine bien ! Je m’étais renseigné pour des études d’hôtellerie. »
Une journée
dans la peau de...
« D’un pilote de Formule 1. Ce sont des sensations que j’aimerais bien découvrir. »
Ta passion
« La moto ! Mon père est motard et m’a transmis sa passion. J’ai une Harley-Davidson qui est chez mes parents. J’ai passé mon permis à 18 ans. »
Un livre de chevet ?
« En ce moment, je lis Les quatre accords toltèques, un livre de développement personnel. »
Une devise ?
« La phrase d’un pote (en réalité attribuée à Demi Lovato, ndlr) : Dieu donne ses meilleurs combats à ses meilleurs soldats ». Ça m’est resté. »
Un voyage ?
« Ibiza cet été avec ma copine. Sinon, la Martinique avec mon meilleur pote Thomas (Prost, ancien meneur du PB), l’année dernière. Un sacré souvenir. »
Un mentor ?
« Aurélien Mathieu, un garçon que j’ai rencontré à Saint-Chamond en Nationale 3. Il m’a appris beaucoup de choses sur le basket et en dehors. Je lui dois pas mal de choses. »
Un péché mignon ?
« La nourriture... mais j’arrive à gérer ! »
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Yann Ribler. 50 ans. Patron du restaurant Le Dos de la fourchette, à Poitiers. Militant du fait-maison. A rencontré Paul Bocuse et vécu deux ans en Californie. Père de famille impliqué. Signe particulier : a toujours le feu sacré en cuisine.