En psychologie, la résilience s’apparente à la capacité à surmonter les chocs traumatiques. Mais le mot résilience s’applique désormais à d’autres sujets que les violences intrafamiliales, mises en lumière jeudi par la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. A commencer par le climat. Eau, électricité, gaz, carburant... La vigilance sur nos consommations énergétiques s’avère nécessaire à l’aube d’un hiver sous le signe de la sobriété forcée. Ne pas trop consommer pour économiser, plus qu’une recommandation, un leitmotiv ! Mais les questions financières et de ressources, cruciales à court terme, n’effacent pas la réflexion salutaire sur la nécessaire réduction de notre empreinte carbone. A l’horizon 2050, la France a promis de réduire de 40% ses émissions de gaz à effet de serre. Le paradoxe, c’est que nous allons devoir produire davantage d’électricité pour compenser. Si près si loin 2050, hein ! Et si l’hiver 2022-2023 constituait une sorte de répétition générale ? Le monde d’après promis sitôt la fin de la crise sanitaire va bien devoir émerger un jour. Résilience, j’écris ton nom...
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