La chronique du Mouvement européen de la Vienne porte cette semaine sur deux sujets d’actualité

Le7.info

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La libre circulation des travailleurs est l’un des principes fondateurs de l’Union européenne. Le marché intérieur a vocation à faciliter cette mobilité. La diversité des systèmes de protection sociale nécessite une organisation pour garantir la liberté de circulation dans les différents États et le maintien des droits pour toutes et tous. En 2020, selon Eurostat, l’organisme de statistique de l’Union européenne, 3,8% des citoyens européens en âge de travailler résidaient dans un autre État-membre que celui dont ils possèdent la nationalité, ce qui représente environ 8 millions de personnes. Il convient d’ajouter à ce chiffre les travailleurs frontaliers dont le nombre est estimé à 
2 millions.

Quels droits à la retraite lorsque l’on travaille successivement dans plusieurs pays de l’espace économique européen ?
Exemple avec un salarié qui débute sa vie professionnelle en Espagne puis travaille pendant quinze ans en Belgique, avant de terminer sa vie active en Italie. Au terme de sa carrière, il bénéficiera d’une pension espagnole, d’une pension belge et d’une pension italienne. Chaque pays a des règles différentes, notamment en matière d’âge légal de départ. Il ne pourra toucher sa retraite italienne qu’à partir de 67 ans, alors que ses retraites espagnole et belge seront accessibles dès 65 ans. Cependant, le système européen de coordination de la sécurité sociale permet d’optimiser les droits en donnant de la cohérence à des règles hétérogènes et complexes. Ainsi, l’espace économique européen, auquel s’ajoute la Suisse, favorise la liberté de travailler dans le pays de son choix en garantissant au travailleur une continuité dans ses droits à la retraite.

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