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Il y a moins de deux semaines, Mamadou Souaré déclarait sa flamme à Poitiers, « ville du bonheur ». Le président de l’Association pour la promotion des valeurs de la République y vantait dans son dernier Regard « les services de proximité installés dans chacun de nos quartiers pour faciliter nos démarches quotidiennes ». Son enthousiasme a laissé place au dépit. Vendredi, place de Provence, en constatant les stigmates de la nuit précédente, le médiateur social était atterré mais « pas surpris ». Même sentiment de désolation chez Solange Laoudjamai, conseillère municipale d’opposition : « Nous nous punissons nous-mêmes. Qui vient à la mairie de quartier, à la boulangerie, à la banque ? On doit sortir de nos immeubles les mamans ! Ce sont nos enfants ! » La mort de Nahel à Nanterre, comme celle de Zyed et Bouna en 2005 à Clichy-sous-Bois, a donc enflammé les quartiers du pays au sens propre comme au figuré. La torpeur estivale risque bien de se transformer en sinistrose durable.
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mercredi 09 juillet