Hier
Elle a 19 ans, mesure 1,76m et a été élue en avril Miss Vienne 2023. La Châtelleraudaise Manon Gillet a longtemps rêvé du concours de Miss France. Vendredi, elle sera de nouveau sur scène, au Futuroscope, pour l’élection de Miss Poitou-Charentes.
Elue Miss Vienne en avril dernier, Manon Gillet briguera vendredi le titre de Miss Poitou-Charentes. Pour cette Châtelleraudaise de 19 ans, c’est un rêve d’enfant qui se réalise. « Je suis passionnée depuis toujours par le monde des miss. J’étais une vraie petite fille cliché, princesse et paillettes », lâche-t-elle avec spontanéité. Mais il n’y a pas que cela. « J’ai aussi longtemps été complexée par ma taille. En 6e, je faisais 1,70m… Participer au concours a été pour moi une façon de l’accepter. » Soutenue par ses proches, Manon a tranquillement attendu son heure, en continuant de grandir -elle mesure aujourd’hui 1,76m. Elle a fait de la danse sous toutes ses formes au conservatoire de Châtellerault, « beaucoup d’équitation », du piano, du chant, du mannequinat dans une agence de Cholet. Elle a découvert l’Europe en famille, écrit aussi, « surtout des nouvelles d’anticipation »…
Lycéenne à Isaac de l’Etoile, à Poitiers, la jeune femme a décroché un bac STD2A, « tourné vers les arts », puis débuté l’an dernier une formation à l’Ecole de design Nantes Atlantique. « J’attendais d’avoir l’âge pour me présenter. Si je ne l’ai pas fait l’année de mes 18 ans, c’est parce que je sais que certaines personnes sont réticentes à élire des personnes trop jeunes. J’ai voulu mettre toutes les chances de mon côté. » Une fois son heure venue, la demoiselle, « passionnée par le monde de la scène », n’a pas patienté plus de 24 heures pour retirer le dossier d’inscription. Le 31 décembre 2022, elle était prête à concourir. « Direction l’élection ! s’exclame-t-elle, des étoiles plein ses grands yeux bruns. Tout s’est fait en un jour, le 22 avril à Jaunay-Marigny. »
« Le temps s’est arrêté »
Avant le jour J, Manon et ses six concurrentes ont appris les chorégraphies à partir de vidéos. « Contrairement à l’image que peut renvoyer le concours de miss, il y a un véritable esprit de cohésion. Et puis on retrouve dans la compétition des gens qui ont les mêmes goûts que nous, on peut en parler sans jugement négatif. » « Très » compétitrice, Manon a donc « profité à fond de la journée ». Le soir venu, « j’ai commencé à pleurer avant qu’on m’appelle, quand j’ai compris que les deux candidates qui me faisaient le plus peur étaient deuxième et troisième. Et puis le temps s’est arrêté… » Alors au diable les mauvaises langues ! « Quand on se présente à un concours comme celui-ci, il faut avoir conscience qu’on aura et des commentaires positifs et des commentaires négatifs. Il faut apprendre à faire la différence entre ce qui est dit et ce qui est vrai. Même des personnes que j’idolâtre sont critiquées… » Manon n’a qu’une hâte : se retrouver de nouveau sur scène. « Au début, je pense que c’est ce qui m’attirait dans le concours des miss. En grandissant, c’est devenu un modèle d’élégance, l’image de la femme moderne d’aujourd’hui. »
Election de Miss Poitou-Charentes, vendredi, à 20h30, au Futuroscope.
À lire aussi ...
Hier
Expériences en apesanteur pour les élèves ingénieurs
Cinq étudiants de l’Isae-Ensma travaillent depuis plusieurs mois sur un projet de voile aérodynamique de désorbitation pour nano-satellites. Début octobre, deux d’entre eux ont pu tester leur équipement en apesanteur, au cours d’une série de vols paraboliques menés au départ de Bordeaux-Mérignac.