Le saviez-vous ? 56% des émissions de gaz à effet de serre sont dus aux transports dans l’aire de Grand Poitiers. D’où la volonté de la communauté urbaine de « proposer des alternatives concrètes à la voiture », à la fois pour « améliorer la qualité de vie et répondre aux enjeux environnementaux ». « Nous visons 40% d’augmentation de la fréquentation des transports en commun et du co-voiturage à l’horizon 2035, avec une multiplication par trois du nombre de déplacements à vélo (de 1,5 à 5%, ndlr) », précise Franckie Angebault, vice-président en charge des Mobilités. Des ambitions mais aussi des réalisations. C’est le sens du bilan livré la semaine dernière à la presse.
Sur la question des moyens, Grand Poitiers a augmenté ses dépenses de fonctionnement de 77% entre 2019 et 2025 -grâce à la hausse du versement mobilité des entreprises- et le montant annuel d’investissements a atteint 200% de croissance dans le même laps de temps (14,9M€ en 2024, 16M€ annuels programmés entre 2026 et 2028). Résultat : « un choc de l’offre » payant à en croire la présidente de Grand Poitiers Florence Jardin. De fait, le renforcement (Chauvigny, Lusignan) et la densification des lignes (CHU, Technopole du Futuroscope...) du réseau Vitalis ont permis d’augmenter la fréquentation « de 10% entre 2023 et 2024, avec 28% d’abonnés supplémentaires par rapport à 2020 », indique Cédric Faivre, le directeur du Vitalis. La gratuité du réseau le samedi, consécutive à la fermeture du parking Notre-Dame, aurait par ailleurs dopé le nombre de voyageurs d’environ 15%.
Le fameux « choc de l’offre » concerne évidemment les pistes cyclables : 37,8km aménagées entre 2020 et 2024 -15km en 2025-, avec le Pont-Neuf en porte-étendard. Mais « nous étions en retard », convient Franckie Angebault. « Depuis leur mise en service en 2022, les trottinettes et vélos en libre-service Pony ont généré plus d’un million de trajets et 2,9 millions de kilomètres », ajoute Sylvie Aubert, l’autre vice-présidente aux Mobilités. Il faut ajouter à cette politique volontariste la location de 1 000 vélos à assistance électrique (VAE), le prêt de 300 deux-roues à des étudiants, un millier de chèques d’aide à l’achat de VAE... Concernant l’auto-portage et le covoiturage, là aussi, ça bouge avec une convention signée avec plusieurs opérateurs. Sans compter le financement d’associations telles que Vienne Moulière Solidarité sur le volet transport solidaire.
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Gérard Lachaud. 83 ans. Né à Limoges. Ancien professeur de français et explorateur passionné. A travers ses expéditions sahariennes, révèle les trésors oubliés de l’art rupestre. Avec Suzanne, sa complice, sillonne le désert depuis près de quarante ans. Cherche à transmettre la mémoire des Touaregs et des peuples du sable.
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