
Aujourd'hui
Depuis le 1er janvier 2010, l’université de Poitiers pouvait déjà créer des postes et recruter n’importe quel enseignant ou personnel administratif. Vendredi, l’établissement poitevin accèdera à une nouvelle forme d’autonomie : la gestion de son patrimoine immobilier en devenant officiellement propriétaire de ses murs.
A l’occasion de son passage à l’université d’été des Chambres françaises de commerce et d’industrie, qui se déroule aujourd’hui et demain au Palais des Congrès du Futuroscope, Laurent Wauquiez signera donc avec Jean-Pierre Gesson un contrat de dévolution du patrimoine. Seuls trois établissements français possèderont cette nouvelle compétence. Et pour cause, cette décision coûtera très cher à un gouvernement qui doit désormais réduire ses dépenses pour résorber la dette publique. Interrogé par le « 7 » en juillet, Jean-Pierre Gesson expliquait que « l'Etat affecterait 10,8 millions d'euros à l’université de Poitiers pour l’entretien des bâtiments et les opérations de grande ampleur ». « C'est presque le double de ce qu'il versait auparavant à travers le Contrat de projet Etat-Région. Et il faut bien voir aussi que cette somme sera cumulée aux 6M€ du CPER jusqu'à son terme en 2013. »
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Pour la deuxième saison consécutive, Le 7 pose ses valises dans le bureau de figures locales, en quête de ce qui fonde leur méthode de travail et témoigne de leur personnalité. Troisième volet dans le bureau du Pr Roger Gil, neuropsychiatre, professeur émérite de neurologie, doyen honoraire de la Faculté de médecine et pharmacie de Poitiers et directeur de l’Espace de réflexion éthique de Nouvelle-Aquitaine (Erena).
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Catherine Poey. 68 ans. Présidente du Secours catholique du Poitou. Catholique revendiquée. Mère de trois enfants et grand-mère de six petits-enfants. A fait de l’ouverture aux autres un moteur de vie. Signe particulier : se bat contre le conservatisme et l’immobilisme dans l’Eglise.