
Hier
Né à Poitiers... ou ailleurs ?
« Je suis né à Poitiers, au Fief de Grimoire. »
Racontez-nous votre enfance...
« J’ai vécu une enfance paisible à Neuville-de-Poitou, avec des relations familiales et amicales fortes. Je garde d’ailleurs toujours des liens avec mes amis du primaire. »
Petit, vous rêviez de...
« Reprendre le cabinet de mon père, qui est médecin. »
Quelles études avez-vous faites ? Quels souvenirs en gardez-vous ?
« Elles ont été laborieuses ! Mon bac en poche, je suis monté à Paris pour étudier la mode. Tout s’est accéléré parce que j’ai trouvé mon univers. C’est également au cours de mes études que j’ai commencé à mixer, à Poitiers d’abord, puis en région parisienne. »
Votre carrière en quelques mots...
« J’ai d’abord travaillé dans le milieu de la mode, tout en développant mon activité de DJ en parallèle. Très rapidement, j’ai dégagé deux salaires quasi identiques. Il y a dix ans, j’ai monté un groupe électro-jazz avec une chanteuse et un trompettiste, puis nous avons commencé à démarcher dans l’événementiel. Le concept a plu, l’ascension a été rapide. Je me suis alors consacré pleinement à mon métier de DJ, qui me permet de chasser la monotonie et de parcourir le monde, tout en gagnant bien ma vie. »
Un tournant dans cette carrière ?
« Je ne parlerais pas de tournant mais plutôt de fil conducteur évolutif, qui grandit chaque année grâce à mon réseau. Depuis deux ans, je mixe à Roland-Garros, à Bercy, au pied de la Tour Eiffel. Je bosse pas mal pour L’Oréal, La Poste, Manitou aussi. Il y a des tournants tous les ans en fin de compte. Toutes les semaines, je me produis dans un lieu différent, c’est génial. »
Poitiers vous a marqué pour...
« C’est dans cette ville que j’ai commencé à mixer, à faire la fête. J’y ai passé mes années d’insouciance au lycée. Poitiers m’a fait découvrir les clubs et m’a permis de trouver ma vocation. »
Quel regard portez-vous sur la ville ?
« Je reviens ponctuellement de manière très apaisée. J’en profite pour voir ma famille et me ressourcer auprès d’elle. Je me produis également une fois par mois au Rooftop. Je n’ai pas perdu mes racines, j’apprécie beaucoup Poitiers. »
Quelle est, selon vous, la personnalité qui symbolise le plus la Vienne ?
« Les gargouilles ! Non, plus sérieusement, Charles Martel, on lui doit tout (rires). »
Et maintenant, quels sont vos projets ?
« A court terme, je compte profiter de l’été pour préparer mon deuxième album. C’est une nouvelle étape. Ce serait génial qu’un titre se démarque et nous fasse connaître davantage. Sur le long terme, j’aimerais développer la notoriété de DamDistrict à l’étranger. »
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