
Aujourd'hui
Angle mort
L'édito de la semaine est signé Arnault Varanne, rédacteur en chef du 7.
La page du concours Miss France à peine tournée qu’une autre épreuve attend les jeunes femmes en quête de reconnaissance : Miss International France. Et ce n’est pas une mais deux candidates que la Vienne enverra dans le Nord : Isabée Volier (cf. n°490) et Marine Le Roux. « Au total, nous serons une soixantaine à Roubaix, avance cette dernière, pour représenter la France lors de quatre grands concours de beauté. » A 28 ans, la jeune femme fera figure d’« ancienne », elle qui avait candidaté à Miss Prestige national en 2013, à La Roche-Posay. « Je n’avais pas du tout la même maturité qu’aujourd’hui. Je le prends comme une expérience personnelle et professionnelle positive », ajoute Marine.
Titulaire d’un double master en droit et en géographie, obtenu à La Sorbone, la juriste en environnement s’est plongée depuis plusieurs mois dans « l’artistique au sens large ». Elle a même carrément fondé sa propre structure, ICA Prod. Photo, vidéo, événementiel, community management font partie de ses prestations, en lien avec ses partenaires. « Sensible à la mode », la fille d’expert-comptable et d’avocate ne s’interdit rien. Elle a été contactée par une agence de mannequinat parisienne pour d’éventuelles campagnes de publicité.
Attachée au Poitou, l’ancienne lycéenne de Victor-Hugo est également une sportive accomplie. Marine Le Roux a longtemps porté les couleurs de l’EPA86, avec l’heptathlon comme spécialité. Aujourd’hui, elle se « contente » de quatre à cinq séances de sport par semaine. « Indispensable » pour son bien-être. Elle qui s’imaginait devenir vétérinaire a, paradoxalement, vécu en 2020 « la meilleure année de sa vie ». « Je n’ai jamais été aussi épanouie, en fait. Je saisis les opportunités, j’entreprends et j’ose. » Reste à savoir ce que les jurés de Miss International France penseront de sa prestation le 25 avril.
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