500 fondeurs en colère à Ingrandes
Arnault Varanne

Le7.info

A l'initiative de la CGT de la Vienne et de la Fédération CGT de la métallurgie, près de 500 ouvriers de fonderies françaises, dont celles d'Ingrandes, se sont mobilisés à la mi-journée pour dire "stop à la casse sociale". Avec un slogan clair : "Fondeurs, pas chômeurs". Ils ont été rejoints par quelques salariés de Mecafi, Thales ou encore Safran, des groupes du secteur aéronautique dans lesquels l'emploi est en danger. "On a encore cette possibilité de travailler en France, il suffit d'avoir cette volonté, que tous ensemble on arrive à bousculer le gouvernement, les donneurs d'ordres et les choix stratégiques, estime Alain Delaveau, délégué CGT de la Fonderie du Poitou fonte. ll est hors de question qu'on dise qu'on ne veut pas faire travailler nos copains allemands et espagnols. Ce qu'on demande, c'est le partage des pièces. Cette journée, ce n'est pas un baroud d'honneur de la CGT, c'est un début de lutte." Une troisième journée de négociations doit avoir lieu mardi prochain entre les syndicats et la direction de Liberty Alvance, dans le cadre du Plan de sauvegarde de l'emploi qui prévoit 292 suppressions d'emplois et la fermeture de l'usine en juin. Au coeur des discussions : le montant de la prime supralégale, dont le montant avoisinerait les 27 000€ par salarié. 

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