
Aujourd'hui
Une marche blanche avait précédé l’audience début septembre à Poitiers… Une dizaine de personnes avaient fait le déplacement depuis les Deux-Sèvres pour soutenir la famille Decanter, très affectée par la mort de son chien Jagger, devenu un symbole de la défense de la cause animale. Hélène Decanter désirait de la "prison ferme" pour celui qui avait tiré froidement sur son berger allemand, un soir de février 2019 à Augé près de Saint-Maixent-l’Ecole. Finalement, la cour d’appel de Poitiers en a décidé autrement il y a quelques jours.
Son avocat demandait la relaxe. Finalement, le juge a condamné cet homme d’une cinquantaine d’années -un voisin- à six mois d’emprisonnement avec sursis et mise à l’épreuve de deux ans. Soit la moitié de la peine obtenue en première instance à Niort. De quoi décevoir Hélène Decanter et ses proches. Toutefois, l’obligation d’indemniser les victimes et les associations parties civiles à hauteur de 9 300€ a été maintenue. Et même amplifiée de 500€ pour chaque partie, soit 4 000€ de plus. « Cette sanction n'est pas inintéressante, bien au contraire, car la condamnation pécuniaire est forte, avec un suivi judiciaire, pour maintenir le prévenu sous surveillance, note Me Isabelle Gharbi-Terrin, avocate de la propriétaire de Jagger. Qui ajoute : « Cette décision diffuse dans l’opinion publique l’idée que tuer un chien implique des conséquences judiciaires. »
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