Jean-Marie Girier a officiellement pris ses fonctions de préfet de la Vienne ce lundi matin. Lui qui n’avait jamais posé un pied dans la Vienne a pu rencontrer sa devancière Chantal Castelnot pour « faire un point sur les dossiers », parmi lesquels les réserves de substitution, le projet d’autoroute A147, l'avenir de la fonderie Alu... L’ancien collaborateur de Gérard Collomb à Lyon et au ministère de l’Intérieur, puis du président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand « connaît bien les collectivités locales » et souhaite « mettre son expérience et son parcours au service de la Vienne ». En provenance du Territoire de Belfort, Jean-Marie Girier aura moins la crise sanitaire à gérer que la crise humanitaire née de la guerre en Ukraine. D’après ses services, une quarantaine de ressortissants devraient arriver dans le département au cours des prochains jours. Ils bénéficieront, dans un premier temps, d’une « autorisation de séjour de six mois » et d’un « accompagnement dans leurs recherches d’hébergement ». Le nouveau préfet de la Vienne se dit aussi « vigilant » concernant l’impact de la guerre sur les entreprises, notamment le coût de l’énergie. Il a jusqu’au 18 mars pour multiplier les rencontres et les sorties publiques. Au-delà, l’ex-directeur de campagne d’Emmanuel Macron en 2017 entrera dans une période de réserve, trois semaines avant le premier tour de l’élection présidentielle. « Si j’avais voulu faire la politique, je ne serais pas là, indique au passage l’intéressé. Mon parcours professionnel ne se résume pas à une seule période. »
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