Steve Henot

Le7.info

"Pour nous, la ligne était claire : pas une voix pour Marine Le Pen. Alors, nous sommes satisfaits que l'extrême droite ne soit pas au pouvoir, ce soir, confie Jason Valente, coordinateur de La France Insoumise dans la Vienne. Mais on ne peut pas se satisfaire d'un nouveau mandat d'Emmanuel Macron. Les gens en ont soupé pendant cinq ans, il y a eu un mandat violent... Nous sommes tournés vers le 3e tour (les élections législatives), qui peut tout changer. Notre objectif est de dire aux gens : "Ne vous démobilisez pas, tout est encore possible." Dans notre logique d'élargissement de l'Union populaire, on ira rencontrer les gens dans les prochains jours -notamment ceux que l'on appelle "les fâchés mais pas fachos"- autour des mesures que nous portons comme le RIC (référendum d'initiative citoyenne), le partage des richesses, etc. (...) Le rassemblement qui est proposé est celui d'une gauche de rupture. Avec qui ? C'est une question qui sera tranchée dans les prochains jours, mais il est évident qu'il se fera en cohérence avec nos engagements. Il s'agit de rassembler autour d'un cap. Il y a déjà eu des discussions nationales qui se passent plutôt bien. Si nous sommes en position de force ? Je n'utiliserais pas ce terme. Le premier tour a permis de se rendre compte qu'il y a l'expression d'une gauche de rupture. C'est une nouvelle étape dans ce que l'on construit depuis cinq ans. On s'en réjouit, pour l'avenir, mais il faut que ça se construise."  

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