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Besoins médicaux
L'édito de la semaine est signé Arnault Varanne, rédacteur en chef du 7.
« Nous ne pouvons plus collaborer ni discuter ensemble, alors à quoi bon une médiation ? » Vingt jours plus tard : « Merci, finalement cette médiation est une réussite. Nous avons réfléchi plus sereinement et convenu de l’intérêt d’une séparation en abordant ce qui est important. Avant toute dimension contractuelle qui se finalisera avec nos avocats, nous avons installé solidement nos bases de communication pour l’avenir » .
Lorsqu’est envisagée une médiation professionnelle, les premières réactions sont empreintes de réticences, puis l’inimaginable opère… Ces deux associés ont fini par dialoguer autrement, se sont offert une réflexion exhaustive aboutissant à une séparation convenue, sans surcoût financier. Ce couple en conflit, avec un adultère en toile de fond, a décidé d’aménager sa relation. Vous seriez probablement surpris d’apprendre que leur accord n’a pas été de divorcer mais qu’ils ont trouvé respectivement satisfaction autrement.
Les relations dégradées sans médiation professionnelle se soldent de trois manières : l’abandon par un retrait et sentiment d’impuissance, la domination par la contrainte de solutions imposées à l’autre ou bien encore la résignation avec dissidence. Dans les trois cas, à la moindre occasion, un nouveau conflit rejaillira. Combien, par exemple, de décisions de garde alternée décidées arbitrairement, sans médiation efficace, finissent-elles par s’envenimer ?
Grâce à la médiation professionnelle, les issues sont de trois autres ordres : la reprise de la relation telle qu’elle existait avant sa dégradation, l’aménagement de la relation se poursuivant différemment ou encore une rupture convenue. La restauration du dialogue n’aura pas pour finalité de chercher exclusivement « rabibochage » ou « réconciliation ». L’issue pérenne pourra être celle d’une séparation convenue sans adversité, avec l’aide d’un professionnel neutre, impartial et indépendant.
Contact : 09 83 97 79 27.
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