Depuis leur rentrée mi-septembre, les étudiants en bachelor 2 et 3 de l’Ecole de design Nouvelle-Aquitaine planchent sur le projet. Pour la première fois, l’établissement va participer ce week-end au Salon Maison Déco et Jardin et c’est à eux, futurs architectes, qu’il revient de tout organiser, de la conception du stand de 36m2 à la façon dont ils vont pouvoir apporter leurs conseils aux visiteurs, en passant par la recherche de partenaires. Malgré le délai, court, les vingt-huit étudiants s’attellent à relever ce défi, « leur premier projet de salon et de l’année », rappellent de concert Isabelle Janitor, architecte DPLG (diplômée par le gouvernement), et Véronique Moreau, architecte d’intérieur. « Les professeures nous laissent nous organiser », apprécie Valentine, étudiante en B3. « Ce n’est pas toujours facile car on propose tous des styles différents, on a chacun nos couleurs, notre vision du stand... », complète Kelly. Rapidement, tous se sont mis d’accord sur un espace double, avec une partie dédiée aux conseils rapides et une autre aux demandes méritant davantage d’approfondissement.
« Quelles seront les demandes de conseils ? C’est une inconnue pour eux comme pour nous, note Isabelle Janitor. C’est la première fois qu’ils seront confrontés à de vraies personnes, avec de vraies demandes. Ils vont comprendre qu’on ne fait pas de la déco pour soi mais pour les autres. » Plus les visiteurs leur apporteront d’informations sur l’espace qu’ils souhaitent aménager (dimensions, photos, usage), plus leur réponse pourra être éclairante. « Aujourd’hui, on est assailli par les images, les « tendances ». Or, il est surtout important de bien discuter avec les clients, rappelle Véronique Moreau. Par exemple, on ne part pas d’un style bohême pour créer une pièce. On doit tenir compte de l’espace, de l’ergonomie, des matières, des couleurs… C’est notre plus-value en tant qu’architecte. » Les étudiants ont les outils techniques pour étayer leurs conseils ainsi que la maîtrise du crayon pour réaliser aisément des croquis. Ils auront également sur place des nuanciers de papiers peints, de tissus, de sols, de peintures, de vitrages… Il ne faudra donc pas hésiter à les solliciter, à partir de vendredi après-midi et jusqu’à dimanche.
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Il n’appartient à aucune structure mais travaille potentiellement avec toutes. Depuis six ans, Grégory Moutier accompagne des personnes en situation de handicap le temps d’une balade ou d’un voyage. Un métier encore assez méconnu et qui ne rentre dans aucune « case ».
