
Hier
Cyberattaque : les services rétablis progressivement
Victimes d’une tentative d’intrusion de grande ampleur dans son système informatique, Poitiers et Grand Poitiers fonctionnent en mode dégradé depuis la fin de semaine dernière.
Augmentation des taux, inflation, prix des biens élevés... Depuis un an, le marché de l’immobilier connaît des difficultés (cf. p.7). Agent immobilier chez Agents 86.immo, Laurent Penin, évoque une période compliquée, avec moins d’acquéreurs. « Et les personnes qui achètent des biens arrivent souvent avec les fonds d’une précédente vente, ils paient donc comptant. » Qui dit baisse du nombre de transactions dit problématiques d’emploi. Quelques agences poitevines ont mis la clé sous la porte. « De notre côté, nous avons perdu un agent indépendant qui a dû quitter son poste par manque de ventes », ajoute Laurent Penin. Chez Facilis Immobilier aussi, « un licenciement administratif a dû être effectué », témoigne Anthony Lhermite, l’un des fondateurs du réseau d’indépendants dont le siège est dans la Vienne.
« On assiste à la disparition d'une certaine force de vente dans les agences traditionnelles et les réseaux de mandataires, note pour sa part Benjamin de Tugny, président de la Fnaim Charente-Vienne-Deux-Sèvres. Globalement, tous les professionnels qui n'ont pas la capacité de revoir leur façon de travailler disparaissent. L'immobilier nécessite de s'adapter au contexte. On passe d'un marché de vendeurs à un marché d'acquéreurs. » De fait, les agences qui ont su se diversifier tirent leur épingle du jeu. « Aujourd’hui, ce qui fonctionne le mieux, c’est la location, les biens partent très rapidement », complète Anthony Lhermite. « Quand on réalise moins de transactions, mais qu'on fait de la gestion de syndic et de co-propriété et de la location, ça assoie l'activité. Je sais que beaucoup de mandataires qui n'ont pas fait une affaire depuis des mois quittent la profession », assure Benjamin de Tugny.
Pour autant, les indicateurs ne sont pas tous au rouge et on assiste même à un léger réveil du marché. « Le post-Covid a été très bon pour les agences, les personnes achetaient sans négocier, maintenant c’est plus difficile, certains repoussent même leurs achats », estime Anthony Lhermite. Et si 2024 était l’année du redémarrage ? Dans ce cas, l’immobilier pourrait être amené à recruter plus vite que prévu.
À lire aussi ...
Hier
Victimes d’une tentative d’intrusion de grande ampleur dans son système informatique, Poitiers et Grand Poitiers fonctionnent en mode dégradé depuis la fin de semaine dernière.
Hier
Bousculés par des vagues de chaleur à répétition, les vignerons ont sorti les sécateurs dès la fin août, une première dans la Vienne. Derrière ces températures inédites, c’est toute une profession qui s’adapte.
mercredi 03 septembre