Depuis la fin de l’année dernière, l’ADMR a ouvert à Jaunay-Marigny un lieu de vie au cœur d’un quartier d’habitat dit inclusif. L’Espace Millésime est l’occasion de nombreuses rencontres et activités entre toutes les générations.
Ce mercredi après-midi, Agathe (7 ans) et Joëlle (78 ans) sont assises à la même table. Les deux couturières du jour fabriquent des pièces destinées à finir en Harlequin. La retraitée habite à côté de l’Espace Millésime ouvert par l’ADMR en fin d’année dernière à Jaunay-Marigny, Agathe et sa maman Aurélie ont « découvert le lieu sur les réseaux sociaux » et sont déjà fans. « Moi, j’aime bien les activités manuelles et les jeux de société », glisse Joëlle, sous le regard de Laurie Desouches, l’animatrice du lieu.
Au cœur d’un habitat inclusif
-20 logements neufs construits par un promoteur, adaptés à la perte d’autonomie-, l’Espace Millésime accueille du lundi au vendredi de 9h à 17h, avec un planning d’activités très dense tous les après-midi. « L’un de nos objectifs est de lutter contre l’isolement et de promouvoir le bien-vieillir », détaille Nathalie Bodin, responsable du service enfance parentalité et accompagnement du handicap à l’ADMR. L’accueil de publics très différents, retraités, personnes en situation de handicap, enfants, adultes, familles, permet de « favoriser les rencontres intergénérationnelles ». Bientôt s’ajouteront au programme des réjouissances des soins du visage, du yoga ou encore des visites virtuelles de Poitiers avec Nathalie Alric, fondatrice d’Aventure&Vous.
Des bienfaits avérés
Le quotidien de l’Espace Millésime se conjugue aussi en mode « sorties ». Food Trucks Festival, cinéma, soirée à la Guinguette de Dissay, pique-nique à Saint-Cyr... Les usagers apprécient ces moments hors les murs. Sur le modèle de son grand frère de Vouillé -un autre projet est en cours à Gençay-, l’habitat inclusif de Jaunay-Marigny se dessine semaine après semaine. Trois étudiantes de l’IRTS (Institut régional du travail social) en 1re année d’assistant de service social, se penchent d’ailleurs sur son évolution. « Elles ont interrogé les habitants pour comprendre leurs attentes »,
témoigne Nathalie Bodin. La co-construction fait évidemment partie du cahier des charges initial. Les études sont formelles : ce type de structure retarde l’âge de départ en Ehpad grâce aux stimulations cognitives, favorisées par les rencontres et interactions.
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05 49 62 15 29.