
Aujourd'hui
On le confond souvent à tort avec un simple « poil incarné ». Pourtant, le kyste pilonidal, situé au niveau du sillon interfessier, n’a rien d’anodin. Il peut être provoqué par un poil, une fibre textile ou encore un poil animal, et devient un véritable handicap lorsqu’il s’infecte. Son ancien traitement chirurgical dit « à froid » impose un arrêt complet d’activité, professionnelle comme sportive, durant un à trois mois. Désormais la polyclinique de Poitiers propose un traitement au laser, unique dans la Vienne, réservé aux patients souffrant de l’infection de celui-ci (abcès, écoulement chronique). « C’est une petite révolution : les suites opératoires sont simples et l’arrêt de travail est souvent inférieur à une semaine », assure le Dr Anthony David, chirurgien viscéral à la polyclinique Elsan. Avant l’introduction de cette méthode en septembre, les patients devaient subir une ablation d’une large zone cutanée, des soins infirmiers quotidiens et des semaines sans pouvoir s’asseoir. « La peau étant plus fine à cet endroit, le kyste s’implante facilement, provoquant des douleurs aiguës. Aujourd’hui, les patients peuvent s’asseoir dès le soir de l’intervention », poursuit le praticien.
Le kyste pilonidal touche principalement les adolescents et jeunes adultes, hommes comme femmes, au moment de la puberté. En cause : des poils mal formés qui pénètrent le derme. L’apparition de celui-ci est multifactorielle (obésité, sédentarité ou tout simplement génétique) et présente des risques accrus (30 à 40%) de récidives chez les fumeurs liés à un défaut de cicatrisation. « J’ai opéré environ une cinquantaine de patients avec cette méthode, et les retours sont très bons : peu de douleurs, des soins légers et une cicatrisation trois fois plus rapide - trois semaines contre trois mois », se félicite le Dr David. Autre avancée, l’épilation définitive au laser, lorsqu’elle est pratiquée par un professionnel de santé, permettrait de réduire les récidives de 30%.
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Salem M’Rabet. 35 ans. Fondateur et président de l’association Vélotaf Grand Poitiers. Inspecteur principal des finances publiques. Issu d’un quartier populaire d’Auxerre. Talent des Cités 2025. Pur produit de la méritocratie. Père de deux enfants.