Comme sur des roulettes

Président de l’association Manu Ride culture, le Châtelleraudais Nils Cavalli ne manque jamais une occasion de partager sa passion pour le skateboard. Nouvelle démonstration ce week-end à Châtellerault.

Charlotte Cresson

Le7.info

Des vêtements larges, « un 
skate complet et huit planches de secours », Nils Cavalli est un mordu de skateboard. Le Châtelleraudais, boulanger de profession et co-fondateur de l’association Manu Ride culture, a commencé à pratiquer à l’adolescence. Le coup de foudre a été immédiat. « J’avais 13 ans, je faisais du foot et un copain m’a fait essayer. Ça m’a plu tout de suite. » Après une pause de onze ans à cause de blessures à répétition, le passionné remonte sur sa planche à 33 ans, d’abord « sans trop y croire » puis « sans jamais lâcher ». Aujourd’hui, Nils a 37 ans et vit à fond sa passion. « Ça maintient en forme ! » 
Le trentenaire a néanmoins ajusté sa pratique. « Je fais des figures plus techniques. Je n’ai plus l’âge pour les conneries ! » Quant aux protections, le skateur n’en met plus. « Maintenant, je suis un pro ! », ironise-t-il. 


Pratiquer et partager

Si les skateparks de Châtellerault et Poitiers sont ses lieux d’entraînement privilégiés, Nils n’hésite pas à repousser les frontières pour pratiquer un maximum. Espagne, Italie… Sa planche le suit partout. Et si la glisse a longtemps été considérée comme un sport d’ado, elle a récemment profité d’une meilleure image. 
« Avant les JO, le skate avait une image négative de jeunes qui dégradent. Mais les mentalités ont bien évolué. » Nils a aussi le sentiment de faire partie d’une 
« grande famille ». « L’avantage, c’est qu’on est tous mélangés malgré les différences d’âges. » En créant l’association Manu Ride culture avec ses amis Yann et Kylian, il y a deux ans, le Châtelleraudais, qui a 
« toujours aidé les plus faibles à progresser », souhaite partager sa passion, encourager la pratique et organiser des événements. Déçu du récent manque de fréquentation du skatepark de Châtellerault, pourtant considéré comme « l’un 
des plus beaux de France », Nils espère que le festival ManUrban, prévu en fin de semaine, attirera du monde sur le site de la Manu.

DR Yann Allard

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