Sa surprise a été totale. Difficile de croire que Stéphane Plaza, l’une des personnalités préférées des Français, pouvait être accusé de « violences habituelles physiques et/ou psychologiques » sur son ex-conjointe… Delphine Berger, gérante de la seule agence Stéphane Plaza de la Vienne, se souvient de sa réaction personnelle : « Pour l’avoir rencontré plusieurs fois, même en petit comité, j’ai été extrêmement étonnée, c’est quelqu’un que j’apprécie énormément. » Et puis le 18 février dernier, au terme d’un procès largement suivi par la presse nationale, la condamnation est tombée : 12 mois de prison avec sursis. Le principal concerné a choisi de ne pas faire appel afin d’épargner à ses franchisés un scénario à rallonge, comme il l’a expliqué la semaine dernière au Youtubeur Jordan De Luxe (à voir sur le7.info). Mais le parquet a exercé son droit à réclamer un second procès.
Alors quid de l’impact de l’affaire sur l’image des 650 indépendants du réseau qui porte son nom ? Une chose est sûre, la plupart auraient préféré pouvoir continuer à exercer leur métier tranquillement…
Selon plusieurs articles publiés dans la foulée des événements, une cinquantaine d’entre eux ont émis la volonté de quitter l’enseigne créée en 2014. Mais difficile de savoir combien sont allés jusqu’au bout, sachant que les contrats d’engagement courent sur cinq ans. Autant le dire tout de suite, Delphine Berger n’en a pas fait partie. « On a pris quelques remarques mais beaucoup de clients ont aussi parlé d’acharnement parce qu’il a du fric. » La cheffe d’entreprise assure que son activité ne souffre pas de cette histoire. « Le nom ne fait pas tout. Quand vous êtes professionnel, les clients vous font confiance. » Malgré tout, la déprogrammation des nombreuses émissions de l’animateur star de M6 a réduit la visibilité du réseau, particulièrement appréciée des franchisés. « Je comprends la réaction de la chaîne. Heureusement, on a beaucoup profité de cette notoriété depuis neuf ans », poursuit celle qui a fait partie des premières franchisées. Quant à la fermeture de son agence châtelleraudaise, « rien à avoir avec l’affaire, je voulais économiser des charges ». C’est dit.
Mis à part les soubresauts du marché, qui touche actuellement l’ensemble des enseignes, tout va bien au sein de l’agence poitevine. Aucun départ n’est prévu parmi les 11 collaborateurs, salariés et agents commerciaux freelance. Le 30 juin, Stéphane Plaza, le vrai, tentera de reprendre la main en annonçant des nouveautés dans son réseau immobilier. Une démarche très attendue des franchisés. A suivre…
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Gérard Lachaud. 83 ans. Né à Limoges. Ancien professeur de français et explorateur passionné. A travers ses expéditions sahariennes, révèle les trésors oubliés de l’art rupestre. Avec Suzanne, sa complice, sillonne le désert depuis près de quarante ans. Cherche à transmettre la mémoire des Touaregs et des peuples du sable.
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